Quelle folle semaine pour Si on s’aimait! Vendredi dernier, on indiquait qu’on trouvait Brigitte attachante… et on créait un monstre. Des dizaines et des dizaines de personnes nous ont écrit pour nous dire que non, la jeune grand-mère de la téléréalité n’est pas attachante pantoute. Pourtant, sans elle, les premières semaines de l’émission auraient été limite ennuyantes. Ce n’est certainement pas Guillaume qui faisait le show! Donc oui, on persiste et on signe : on s’attache à Brigitte, parce qu’elle nous fait réagir, qu’elle a une personnalité différente et, surtout, qu’elle ne mérite pas de recevoir un char de marde après la diffusion de chaque épisode, même si on n’est pas d’accord ou à l’aise avec tout ce qui sort de sa bouche. Puis, au fond, elle nous rappelle un peu Jennifer de la dernière saison.
Il semblerait d’ailleurs que la quinquagénaire regrette sa participation à l’émission. C’est du moins ce que rapportait en début de semaine le chroniqueur Hugo Dumas dans La Presse, précisant que l’agente de probation aurait, selon ses sources, bien hâte à la fin de la saison, en plus de ne pas se reconnaître à l’écran. Peut-être que Louise Sigouin devrait ajouter d’autres dualités à sa théorie : plein de remords versus fier de son parcours.
Dès le début de la semaine, il y a eu un accrochage entre Brigitte et Carlos. À l’image de nos deux commentateurs, Guillaume Lemay-Thivierge et Émily Bégin, on avait le cerveau qui explosait devant cette énième chicane opposant profondeur et plaisir. Mais quand même, avant de faire le judicieux choix de se crisser-là, notre couple-pas-en-couple a décidé d’attendre d’avoir les conseils de Louise (bien franchement, ils auraient pu appeler HollywoodPQ, parce qu’il ne faut pas être expert pour leur dire de mettre fin à cette relation subito presto).
Ça a été le festival des malaises toute la semaine, à commencer par la journée de spa la moins relaxante de l’histoire (un 10/10 pour le montage, qui les montrait tous les deux à l’écart avec en voix off toutes les phrases pas super fines qu’ils se sont dites depuis le début). C’est aussi à ce moment qu’on a vu les ongles d’orteils de Brigitte, qu’elle avait recouverts de vernis mauve foncé, une teinte aimée par Carlos, preuve que l’agente de probation est pas mal plus sensible que ce que le public s’obstine à croire.
Si le malaise s’est poursuivi au moment de la rencontre entre la fille de Carlos et Brigitte, cette dernière demandant à l’ado si son père aimait les « faux seins » et la jeune de répondre que « tout le monde a des faux seins de nos jours », c’est mercredi que la relation entre les deux protagonistes a été plus pénible que jamais, alors qu’ils vidaient leur sac à la sexologue en ressassant tout ce qui les a dérangés chez l’autre. « Je peux pas être moi-même, on dirait que tout ce que je fais est pas correct », a admis Carlos. « Honnêtement, je pense que mon panier est assez plein », a répondu Brigitte quand Louise lui a demandé comment elle se sentait après avoir entendu ça. Carlos a été ferme : il trouve que Brigitte était blessante, qu’elle manquait souvent de respect, qu’il était là pour trouver l’amour et que c’était rendu impossible à ses yeux, ce qui n’a pas déçu la cinquantenaire.
À la toute fin de la semaine, ils se sont revus et ont échangé quelques rires, Carlos lançant même à demi-voix un peu subtil : « on n'a même pas eu le temps de faire l'amour ». Le preview de la semaine prochaine va jusqu’à nous laisser croire qu’ils se sont donné un bisou… mais on vous rassure, c’est réellement terminé entre ces deux-là, à notre grand soulagement : Hugo Dumas précisait dans son papier qu’ils poursuivront chacun l’aventure avec une nouvelle personne. Ouf!
En parallèle, Sébastien et Gabriel sont devenus les chouchous du public, avec raison. De leur soirée de masques qui a tourné à la blague (le chanteur ayant plus l’air de Leatherface avec son masque en feuille qu’autre chose!) à leur séance de couture tout aussi comique (Gabriel étant peu doué pour passer le fil dans le chas), ils ont multiplié les activités et sont arrivés à une conclusion évidente : ils se plaisent. Sébastien a d’ailleurs franchi une étape importante en présentant son prétendant à des amis, tandis que ce dernier a confié à Louise qu’il avait pensé à quelques reprises qu’il aimerait embrasser celui qui est en train de devenir sa douce moitié, et ce, malgré son asexualité.
Du côté de Guillaume et Amélie, on commence à se dire qu’on va bientôt assister à une bonne dérape. Monsieur n’est pas fort sur les compliments et madame a commencé à réaliser qu’elle était déjà plus investie que lui dans la relation. Guillaume n’a pas l’air de comprendre ce que s’engager avec une femme qui a deux enfants peut impliquer, et il va falloir qu’il le réalise avant de se faire réveiller tous les matins par d’adorables petits morveux. Au moins, ça aide Amélie à prendre conscience que le candidat s’inscrit dans son pattern de gars pas tellement prêt à s’engager… C’est d’ailleurs en étant très émotive qu’elle s’est ouverte à Louise sur le fait qu’elle a de la difficulté à exprimer à Guillaume qu’elle sent qu’elle ne l’intéresse pas plus qu’il faut. En tout cas, s’ils se séparent, on préfère de loin continuer de la suivre elle!