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Si on s’aimait encore: Les 4 couples vus par Louise Sigouin

Louise Sigouin se dit extraordinairement fière de ses protégés de Si on s’aimait encore, dont la deuxième saison s’achevait à TVA jeudi soir.

«On a eu le privilège d’être témoins de l’investissement, l’engagement, l’implication et la générosité émotive de chacun des couples, chacun à sa façon, avec ses enjeux respectifs. Chaque couple a eu un cheminement particulièrement honorable», soutient l’experte en accompagnement relationnel, en discussion téléphonique avec Hollywood PQ.

«Ils ont dénoncé des thématiques, des réalités que, moi, je vis régulièrement dans mon bureau. Eux ont osé le faire à l’écran…»

Nous avons demandé à Madame Sigouin de nous résumer le parcours et les accomplissements des quatre couples qu’elle a guidés sous nos yeux ce printemps. Voici son compte rendu.

Keven et Stéphanie: «Ils ont brisé le silence sur un sujet qui n’était pas facile. Ils étaient motivés par le souci de sauver 18 ans de relation, sauver leur petite famille. Stéphanie continue de prendre soin d’elle, elle est stimulée par sa remise en forme, par le fait de revoir ses amis et de récupérer une autonomie qu’elle n’avait pas, avant même cet événement majeur dans leur réalité. Keven, lui, va continuer de renforcer son estime. Il a réalisé à quel point il a failli tout perdre. Il travaille son estime pour gagner en sécurité intérieure et se tenir loin de ces comportements destructeurs.»

Keven et Stéphanie, participants de Si on s’aimait encore, à TVA / Crédit : Courtoisie TVA / Duo Productions

Gino et Christelle: «Ils ont démontré à quel point ils ont cheminé personnellement, chacun de son côté. On a vu Gino se libérer d’une grosse souffrance importante. Christelle a aussi mis en place des mesures pour éventuellement entamer un retour progressif au travail, être plus en confiance intérieurement. Ils nous montrent à quel point, quand on prend soin de soi, ça renforcit le «nous». Ça va les aider à avoir une plus grande intimité amoureuse. Celle qu’ils avaient était tout en douceur, en respect, mais elle manquait « d’ensemble », d’intimité relationnelle. Pour eux, c’est un beau dépassement. Ils sont beaucoup dans la gratitude d’avoir traversé ce cheminement.»

Gino et Christelle, participants de Si on s’aimait encore, à TVA / Crédit : Courtoisie TVA / Duo Productions

Kathy et Guillaume: «On a vu Guillaume un peu plus dans sa vulnérabilité, dans les dernières diffusions. Le plus gros de son travail, c’était d’admettre qu’il avait des difficultés. On ne peut pas changer quand on ne reconnaît pas ses difficultés. À partir du moment où Guillaume admettait ses comportements inacceptables, ça lui a permis de changer. Et, puisqu’il s’occupait davantage de lui-même, ç’a permis à Kathy de s’occuper d’elle. Kathy était beaucoup dans la codépendance, à toujours vouloir aider Guillaume, l’apaiser, le soulager. Ç’a permis à Kathy de reconnecter avec elle-même, de voir ses amis, de parler honnêtement de ce qui se passait dans leur relation, pour pouvoir évoluer et avoir une relation en douceur.»

Kathy et Guillaume, participants de Si on s’aimait encore, à TVA / Crédit : Courtoisie TVA / Duo Productions

Michel et Madeleine: «Ils ont été très rafraîchissants. Ils sont très colorés! Ils ont des enjeux complètement différents. Ils sont une inspiration, un bel exemple du fait qu’on peut tomber en amour à tout âge. Ils sont remplis de tendresse et ont une sexualité active. Je trouve qu’ils sont très inspirants pour les gens de cet âge-là. Leur défi, à eux, était de briser la routine, de faire des activités qu’ils n’avaient jamais faites. Je pense qu’en vieillissant, c’est normal de vouloir rester chez soi, on est bien dans nos choses, mais eux se sont prêtés à l’exercice. Le plus lumineux dans tout ça, c’est qu’ils l’ont fait avec toute leur authenticité. Madeleine a sa couleur bien à elle, Michel aussi, mais on sent que, dans leurs différences, ils sont très aimants et acceptants. C’est une belle leçon pour apprendre à négocier dans différentes relations.»

Madeleine et Michel, participants de Si on s’aimait encore, à TVA / Crédit : Courtoisie TVA / Duo Productions

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