Les participants de Si on s’aimait arrivent tranquillement pas vite à leur dernier tour de piste. Mais plus les semaines avancent, moins les « couples » semblent solides. Évidemment, pour Jennifer et Rémi, il n’y a jamais eu d’espoir de voir leur relation fleurir vers de l’amour. Par contre, Jonathan et Marie-Ève se sont vite mis en couple avant de réaliser peu à peu qu’ils ne sont pas vraiment amoureux. Du côté de Fanny et Anyck, qui étaient sur une belle lancée, c’est rapidement tombé à plat.
La semaine dernière, on se disait qu’ils étaient sans doute les seuls qu’on pouvait potentiellement imaginer ensemble après cette aventure de « cheminement personnel ». Disons que cette illusion n’a pas duré trop longtemps et qu’une Fanny qui explique au téléphone à une amie que « par bouts [elle se] sent super bien » alors que d’autres fois c’est, dans ses mots, « uuuugh » donne une bonne idée d’où ils en sont dans leur idylle platonique. Et encore, à ce moment-là, ils n’avaient toujours pas vécu leur plus importante dispute jusqu’à maintenant.
La chicane a en effet pogné pour une histoire de déménagement précipité où Fanny s’est pointée sans avoir été invitée. Anyck l’a virée de bord et elle a surinterprété cette décision, commençant à douter que son homme était là seulement pour le show considérant qu’il n’avait pas voulu passer un moment avec elle loin des caméras. On a étiré la sauce jusqu’à l’épisode suivant, juste pour être bien certain d’entendre Fanny expliquer à plusieurs reprises qu’elle s’était sentie de trop. Répétitif, vous dites?
Il faudrait peut-être envisager présenter Fanny à Jennifer, à la place. L’une dit avoir un côté « sorcière » et posséder des « dons », alors que l’autre reçoit avec ses chums de filles une vendeuse maison d’oeufs yoni en vantant leur aspect spirituel. On s’entend, c’est une boule à se mettre dans le vagin pour renforcer ses muscles pelviens, pas une apparition de la Sainte Vierge. Est-ce qu’il y a un quota hebdomadaire d’ésotérisme et de pseudosciences dans cette émission, ou quoi?
Au-delà des objets ovoïdes à s’insérer dans le sexe, Jennifer s’est une fois de plus ouverte sur son passé et notamment sur sa relation avec ses parents, séparés depuis 40 ans, mais toujours un peu amoureux. Évidemment, Louise Sigouin, la sexologue de Si on s’aimait, n’a pas manqué cette occasion en or de dire qu’on reproduit souvent le couple de nos parents dans nos propres rapports amoureux. Par contre, on n’a malheureusement pas entendu ses commentaires sur la confession de Rémi, qui a avoué que la sauge le fait roter comme Jonathan dans son personnage médiéval.
Pour ce qui est de l’amateur de grandeur nature et de Marie-Ève, celle qui n’aime pas ça pantoute, il n’y a plus grand-chose à sauver. Complètement désillusionné de leur relation, ni l’un ni l’autre ne semble prêt à mettre des efforts pour se réinvestir. Et vous savez quoi? On les comprend parfaitement. À un certain stade, c’est bien beau l’excuse du « cheminement personnel », si la chimie n’est pas là, est-ce que ça sert vraiment à quelque chose de continuer de se diriger tout droit vers un mur? Parce que jusqu’à maintenant, on est loin d’en être convaincus!