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Richard Martineau: «J’étais convaincu que je n’avais rien»
Crédit: Richard Martineau: «Je suis invulnérable, je suis Superman!»

Richard Martineau était présent sur le plateau de Tout le monde en parle, où il revenait sur son annonce faite quelques jours plus tôt, concernant son diagnostic de cancer de la prostate.

C’est, rappelons-le, dans une de ses chroniques du Journal de Montréal qu’il a choisi de dévoiler qu’il allait se faire enlever la prostate très bientôt et qu’il en a profité pour faire de la sensibilisation en encourageant les hommes à aller passer des tests avant qu’il ne soit trop tard.

Capture ICI TÉLÉ

Le journaliste et chroniqueur a dévoilé en direct à la télévision qu’après avoir passé quelques tests pour déterminer s’il avait un cancer, il était confiant et persuadé de ne rien avoir.

C’est ce qu’il a confié lorsque Guy A. Lepage lui a demandé quelles avaient été ses premières pensées après que le verdict soit tombé.

«Moi, j’étais sûr que je ne l’avais pas, j’étais sûr. Je suis allé passer une résonance magnétique, puis ils ont dit: Si on trouve à la résonance magnétique une lésion sur ta prostate, peut-être qu’il va falloir passer une biopsie. Une résonance magnétique… trouve une lésion… passe la biopsie, et là, six semaines. Moi, je rentre dans le bureau du médecin, j’étais convaincu que je n’avais rien», dévoile en premier lieu Richard.

«Mais comment ça?», veut savoir, Jean-Sébastien Girard, fou du roi de la soirée.

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«Bien parce que je suis invulnérable, je suis Superman!», répond-il mi-sérieux, mi-blagueur.

«Je me suis assis, et là, il a dit: Non seulement tu as le cancer, mais ta prostate est scrap. C’est-à-dire que tu as des cellules cancéreuses partout dans ta prostate. Heureusement, il n’y en a aucune qui s’est échappée (…)», ajoute Martineau.

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C’est par la suite qu’il a abordé les risques liés à son opération. Bien qu’ils soient infimes, notamment d’incontinence, ou de dysfonction érectile, comme son médecin lui a expliqué.

«Il dit: Même si tu n’arrives pas à avoir des érections après, il n’y a aucun problème. Et là, il te montre une image avec un pénis artificiel, puis une pompe qu’on met en dessous de ton scrotum. Là, j’ai dit: Non, non, moi je ne veux pas être le gars avec la b*te de 6 millions, ce n’est pas vrai là. Ça ne m’intéresse pas, Roboc*ck, ce n’est pas moi. Alors j’ai dit : Non, je m’organiserais autrement (…)», ajoute Richard avec son franc-parler habituel.

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Nos pensées à Richard, qui subira cette importante opération le 16 octobre.

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