Il a longtemps résisté, mais Ricardo vient finalement de céder à la tendance du air fryer (friteuse à air)!
Le chef et entrepreneur ajoutera dans quelques semaines sa propre version du populaire outil de cuisine à la collection d’accessoires culinaires portant son nom. Gageons que bien des air fryer marqués du logo de Ricardo se trouveront sous les sapins de Noël cette année!
«Après toutes ces années, j’ai succombé!», a rigolé le principal intéressé en entrevue avec nous, en précisant que la sortie d’un magazine Ricardo de recettes au air fryer accompagnera le lancement de l’appareil.
On sait que l’engouement pour la friteuse à air a grimpé en flèche dans les dernières années, tant et si bien que certains croient que le petit cuiseur encensé pour sa facilité d’utilisation, sa rapidité et la texture à la fois croustillante et moelleuse qu’il laisse aux aliments, remplacera d’ici un certain temps les cuisinières traditionnelles. Reste à voir si cette prédiction se concrétisera vraiment, mais chose certaine, l’air fryer a désormais trouvé sa place sur nos comptoirs, et les livres lui étant dédiés se multiplient comme des petits pains chauds (cuits au air fryer, pourquoi pas!) Alexandra Diaz, notamment, lui a consacré un ouvrage, intitulé L’amour est dans l’air fryer.
Jusqu’ici, Ricardo vendait dans ses boutiques les machines air fryer de marque Starfrit. Or, son site web regorge néanmoins déjà de plats à mitonner à la friteuse à air.
Un nouveau mandat stimulant
Ricardo, qui s’apprête à prendre des vacances avec sa douce Brigitte en Gaspésie, mijote par ailleurs une tonne d’autres projets, fidèle à ses habitudes.
Il a terminé son prochain livre de recettes qui sortira à l’automne, et dont il tait jalousement le thème. «Ça faisait longtemps qu’on se le faisait demander, et ça s’en vient!», a-t-il crâné, attrapé entre deux accolades avec ses amis artistes sur le tapis rouge de la première du film Nos Belles-Sœurs, lundi soir.
L’émission La cuisine d’Isabelle et Ricardo, avec Isabelle Deschamps Plante, qu’il produit avec sa boîte, Productions 350°, et à laquelle il collabore également devant la caméra, non seulement se poursuivra pour une deuxième saison ICI TÉLÉ cet automne, mais elle comptera dorénavant cinq épisodes originaux par semaine (du lundi au vendredi, à 11 h, dès le 9 septembre), au lieu de trois comme l’an dernier.
«C’est un gros mandat de confiance que Radio-Canada donne à Isabelle. Nous, comme producteurs, on est heureux d’être avec elle. Elle est pleine de talent et elle va être là longtemps. C’est une fille talentueuse et humble. Je suis très fier d’elle!», a spécifié le mentor au sujet de sa protégée, qui est aussi juge au panel des Chefs!, toujours à ICI TÉLÉ.
Enfin, Ricardo mordra dans un autre beau gros gâteau professionnel à la rentrée : la coanimation de Deux hommes en or et Rosalie, auprès de Jean-Philippe Wauthier et Rosalie Bonenfant, en remplacement de Patrick Lagacé, à Télé-Québec. Le communicateur dit ne pas avoir commencé à beaucoup se préparer en vue de cet engagement, puisque le talk-show hebdomadaire du vendredi soir se colle beaucoup à l’actualité. Mais Ricardo entrevoit avec grand enthousiaste ce nouveau chapitre.
«Ça me sort de ma zone de confort et je suis flatté que l’équipe et Télé-Québec aient pensé à moi, que Jean-Philippe et Rosalie aient eu le goût de travailler avec moi. Pour moi, c’est juste du bon!»
On lui connaît une répartie et un humour savoureux, mais Ricardo est en outre un féru d’information, un aspect de lui qui s’approfondira dans le décor de Deux hommes en or et Rosalie.
«Le matin, je me lève une heure, une heure et demie à l’avance, pour lire tous mes journaux. Certains sujets me passionnent plus que d’autres, et c’est la beauté d’être trois animateurs, parce qu’on se les partage selon nos désirs. Moi, je suis interpellé par tout ce qui est social, éducation, éducation alimentaire, culture… Je pense aussi que le fait qu’on soit trois personnalités très différentes, avec des intérêts différents, et de générations différentes aussi, créera une émission qui aura l’œil de tous les publics.»
Et aux mauvaises langues qui pourraient déplorer que Ricardo n’est pas intervieweur de métier, alors que plusieurs animateurs dans ce créneau cherchent actuellement du boulot, que répond l’homme? Celui-ci préfère voir le verre à moitié plein que vide.
«Je me dis qu’il y a de la place pour tout le monde! Le mot final revient au public. S’il t’aime, il t’aime, et si les gens ne te veulent plus là, tu ne seras plus là!»