Après 12 ans, la COVID-19 et un pied dans le calorifère, Simon Delisle a lancé, hier soir, son tout premier one-man-show, Invincible! Nous avons eu l’immense privilège d’assister à la première médiatique et laissez-nous vous dire que si vous n’avez pas encore vos billets, vous manquez quelque chose.
Avant toute chose, shoutout à celle qui a fait la première partie du spectacle, l’hilarante Jessica Chartrand! Si vous n’avez jamais vu un numéro de Jessica, le moment pour vous est venu. Son discours est d’une honnêteté frappante, complètement bidonnant, qui d’une autre part donne une grande visibilité à la communauté lesbienne. En bref, on veut être amis avec des gens comme elle!
Bon, revenons à nos moutons. Nous avions toujours su que Simon Delisle était bourré de talent (tsé celui que tu admires, mais que tu es quand même un peu jaloux) mais le soir de la première, Simon a vraiment tout cassé. Le plafond de verre n’existait plus. Aucun sujet n’était trop délicat pour l’humoriste, il va vraiment jusqu’au bout et il va loin.
Et c’est fabuleux.
D’ailleurs, petite parenthèse : quel professionnel! Comme la salle était plutôt chaleureuse et familiale en ces temps de pandémie (imaginez un type de comedy-club que l’on peut retrouver à New York) et qu’elle n’était dotée que d’un seul micro (sans scène), les spectateurs et spectatrices se tenant dans la première rangée auraient littéralement pu sortir la langue pour toucher l’humoriste tellement ils.elles étaient proches de lui. Chose qu’ils.elles n’ont pas faite (thank God). Mais bref, tout ça pour dire que Simon est resté professionnel du début à la fin sachant pertinemment où il était. En fait, on veut tous nos spectacles d’humour aussi intimes que celui-là, à l’avenir. (Parenthèse terminée)
Donc, on disait que Simon Delisle n’avait pas peur d’aller creux (et de tousser creux) dans les sujets les plus tendance. Il disait tout haut ce que nous pensions tout bas et on le remercie pour ça. Bien entendu, il le fait avec une touche d’humour très savante et en rafale, ce qui ne nous a laissé aucun répit pour reprendre notre souffle (et on n’est pas fâchés de ça).
Il a abordé les sujets des « faux influenceurs.euses », aux gars qui « s’échappent » au gym, en passant par les végétariens.ennes et finalement, une bonne claque en plein visage pour les complotistes de la pandémie.
Mais ne pensez pas que Simon Delisle s’est épargné. On dirait même qu’il n’est pas allé de main morte pour nous faire rire avec ses propres anecdotes tellement improbables qu’il devrait s’acheter un billet de loterie.
Mais de tout ce que Simon a pu nous raconter hier soir, nous en sommes sortis changés. Vraiment. Maintenant, nous avons en main les outils nécessaires pour choisir le blanc parfait pour les murs de notre maison (allô, Marilou)! Parce que OUI, « il est impossible de comprendre le défi que représente de choisir le bon blanc (ou lubrifiant, selon Simon) pour les murs de sa maison ». Bon, vous devez être un peu perdus, mais pour comprendre nos références, faites-vous plaisir et procurez-vous des billets pour le spectacle.
Simon Delisle fait maintenant officiellement partie des « grands » de l’humour. Peut-être aura-t-il droit à un tapis rouge pour son prochain spectacle, qui sait?
Une chose est certaine, le soir de la première médiatique, Simon Delisle était INVINCIBLE!
Pour vous procurer des billets, c’est par ici!