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Patrick Huard utilise Guillaume Lemay-Thivierge comme exemple pendant un monologue sur la liberté

Lundi, alors qu’il enregistrait l’introduction de son talk-show La Tour, sur TVA, l’humoriste, acteur, réalisateur et animateur, Patrick Huard s’est exprimé sur le thème de la liberté et tout ce que cela avait comme enjeux. Il en a même profité pour cité Guillaume Lemay-Thivierge qui a perdu son emploi en tant que réalisateur sur l’émission District 31, en guise d’exemple.

« Je crois fermement qu’on est libres. Pas libres de faire tout ce qu’on veut. Libre de faire des choix. Chacun de nos choix engendre une réaction. Donc, inévitablement, la liberté vient avec un prix. Parlez-en à Guillaume Lemay-Thivierge », lançait-il dès le début de son monologue.

 

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Il a continué en affirmant que la liberté était un choix et que cela voulait dire de « faire un sacrifice ».
« C’est ça, le principe du choix: en exclure un autre. Les buffets ont été inventés juste pour ça. C’est pour ne pas avoir besoin de choisir entre les crevettes panées pis le pudding chômeur. Mais même ça, quand tu reviens chez vous, là, ça a un prix. Pour être vraiment libre, il faut évaluer le risque », continue-t-il.
Patrick Huard ajoute même un exemple excessivement précis afin d’appuyer ses dires sur la liberté. « Admettons, là, moi, je suis humoriste. Et demain, je me dis «c’est fini, le stand-up. Mon prochain show, ça va être de la danse moderne.» Je peux. Je suis libre de faire ce choix. Mais il faut que je sois conscient que le monde qui vient voir mon show va être un peu déçu. Ça va rire, mais pas pareil », lance-t-il.

Il termine en affirmant que « Notre liberté est acquise depuis tellement longtemps qu’on a oublié le prix. Si chaque fois que tu voulais faire un commentaire de marde sur Facebook, il fallait que tu te tapes un duel au mousquet, tu choisirais peut-être plus sagement tes interventions. C’est un peu ça qu’on vit en ce moment. […] La liberté, ce n’est peut-être pas de pouvoir faire tout ce qu’on veut. Mais plutôt avoir le droit de faire ce qu’on doit », conclut l’animateur.

Un message percutant avec une subtile dose d’humour comme seul Huard sait bien le faire.
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