Patrick Huard était l’invité de choix à l’émission Pour une fois, où il a été au centre de quatre courtes entrevues en compagnie de diverses personnalités.
Plusieurs aspects de sa vie ont été abordés, y compris sa vie personnelle et professionnelle. Il a également évoqué la fin de deux grands projets qui ont été marquants pour lui, mais aussi pour le public québécois, en compagnie de son amie Sandrine Bisson.
L’homme aux talents multiples est revenu sur son départ de La Tour ainsi que sur la fin de son rôle de Rogatien dans Taxi-22. Il a choisi de se retirer de ces projets à des moments logiques, pour lui. Dans le cas de Taxi-22, dans les derniers mois avant la fin de la populaire émission, il se faisait appeler Rogatien partout où il allait. Bien qu’il trouvait cela touchant, il a réalisé que les gens ne seraient peut-être plus capables de le voir dans un autre personnage. Il a donc décidé de tirer sa révérence.
En ce qui concerne La Tour, il avouait avoir poussé le concept au maximum. Comme il s’est rendu compte qu’il excellait dans ce type de projet, il s’est rapidement dit que s’il continuait, ses autres projets comme la réalisation de films, par exemple, seraient plus difficiles à concrétiser.
Et il était aussi épuisé.
Ce qui a eu des répercussions sur sa santé.
«Je travaillais tous les soirs jusqu’à minuit, j’étais brûlé tight. Puis, là, je voulais passer du temps avec ma famille et avec mon monde (…) Ça fait que j’ai dit: Ça ne marchera pas (…)», explique Huard, qui avoue toutefois qu’y mettre un terme a été un deuil.
C’est par la suite que Sandrine a voulu savoir s’il avait fait un burn-out… ou frôlé le burn-out.
«Je ne le sais pas (…) Parce qu’il y a un bout où ça n’allait vraiment pas bien. Je ne sais pas si j’étais dedans et j’ai sorti rapidement ou si je l’ai juste regardé du coin de l’œil. Mais, je suis arrivé là aussi à un moment donné avec La Tour (…) Je suis arrivé à un moment… en tout cas, c’est assurément un épuisement professionnel, jusqu’à temps que je ne feel pas à la fin de La Tour. J’avais peur d’aller consulter une psy ou un psy, parce que j’étais persuadé que j’avais besoin de toutes mes bibittes pour être bon. Ce n’est pas sain, ça (…) », dévoile avec courage et émotion Patrick.
Il ajoutait aussi que, finalement, il est allé en thérapie, malgré sa peur d’y aller. Il conseille d’ailleurs à tout le monde de chercher l’aide nécessaire quand les choses ne vont pas bien.
Un moment de vulnérabilité, très émouvant en compagnie de Patrick Huard.
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