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Nouvellement sur Facebook, Jean-Luc Mongrain est choqué par le traitement des aînés
Crédit: Capture d'écran

Cette crise sanitaire sans précédent aura convaincu Jean-Luc Mongrain de débarquer sur les réseaux sociaux. Fin mars, le journaliste a en effet lancé sa page Facebook, où il publie depuis quelques semaines ses commentaires sur l’actualité en invitant à la discussion, toujours dans le respect.

Suite au point de presse du gouvernement Legault mercredi après-midi, durant lequel la question des CHSLD et du mauvais traitement des aînés a été soulevée, l’ancien animateur du Grand Journal de feu TQS a publié une vidéo qui a depuis été visionnée plus d’un million de fois. Rapidement, son discours revêt toute la fougue à laquelle il nous a habitués au fil de sa carrière.

Comme beaucoup de Québécois et de Québécoises, Jean-Luc Mongrain s’est montré choqué que les médecins spécialistes et omnipraticiens se voient offrir des salaires de 2500$ pour une journée de 12 heures en CHSLD. « Évidemment, ces médecins, plusieurs sont très courageux et vont, par générosité, aider à l’étranger, se prononce-t-il. Mais maintenant, le problème, le mal, il est ici. Et l’affaire à sauver, c’est ceux qui nous ont ouvert le chemin dans cette société, c’est-à-dire nos aînés, ceux qui ont payé des impôts pour que ces gens puissent étudier en médecine et devenir l’élite de notre société. »

L’auteur du livre Prendre la Parole a critiqué le corporatisme qui entraînerait une certaine « résistance, semble-t-il ». « Quand on est en haut de l'échelle d'une société […], je pense que ces gens n'ont pas à penser à quel que cachet que ce soit, alors que déjà, dans la vie normale, ils reçoivent une prime pour mettre une jaquette pour aller voir un patient, a-t-il lancé sans ambages. Ça suffit ce corporatisme-là. On n’en est pas là! Ce qu'il faut présentement, c'est véritablement d'être capable collectivement, peu importe qui nous sommes dans notre société […], de faire l'effort nécessaire pour arrêter cette pandémie, pour arrêter que nos vieux meurent. Il n'y a pas de date de péremption d'étampée sur un individu qui est mourant. Il n’y a pas une date comme un vieux yogourt pour dire que c’est fini. Il est temps, véritablement, que l’on comprenne que l’effort collectif fait dans le fait de s’isoler peut également demander à des médecins de faire autre chose que «passez-moi le scalpel s’il vous plaît». Ils peuvent aller aider et soutenir. Et je le souhaite. »

Au moment d’écrire ces lignes, la vidéo a reçu près de 3000 commentaires et a été partagée 50 000 fois.

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