Nadia Essadiqi s’explique sur le message d’insulte dédié aux policiers, qu’elle a partagé sur les réseaux sociaux
Vanessa SeguinNadia Essadiqi a insulté les policiers avec un message sur sa page Instagram. La comédienne a publié une photo d’elle-même, dans son uniforme de policière pour la série Doute raisonnable, en ajoutant les lettres ACAB sur sa veste pare-balle.
L’acronyme ACAB signifie All Cops Are Bastards (tous les policiers sont des salauds). Le cliché a suscité beaucoup de réactions des corps policiers, notamment des plaintes envers Radio-Canada.
C’est Sarah-Émilie Nault pour Le Journal de Montréal qui partage la réponse de Nadia Essadiqi, transmise par message texte au Journal : « Je n'avais aucune mauvaise intention en faisant cette publication […] Je me suis rapidement rendu compte que cela pouvait offenser des gens et je l'ai immédiatement retirée. Je présente mes excuses à celles et ceux qui ont pu être heurté.e.s par cette maladresse ».
Sarah-Émilie Nault confirme également que Radio-Canada, qui diffuse la série Doute raisonnable, a bel et bien reçu des plaintes. La journaliste affirme que le diffuseur tente de « se dissocier complètement de cette publication, qui a été émise sur le compte personnel de la comédienne et qui n'engage qu'elle-même ».
« Les comédiens sont des citoyens à part entière, poursuit-il. Ils ont parfaitement le droit d'exprimer leur opinion sur les réseaux sociaux, mais ces publications ne doivent en aucun cas être associées au diffuseur public ou à ses émissions ».
AETIOS Productions se dissocie également su message de la comédienne. « Nadia Essadiqui a droit à ses opinions et peut les exprimer sur son compte personnel, a affirmé la maison de production. Son opinion n'engage qu'elle. Nous sommes cependant en désaccord profond avec le lien qui est créé avec notre série #douteraisonnable et avons communiqué avec elle à ce sujet. Au moment où nous lui avons parlé, la publication avait déjà été retirée par Nadia », a partagé Sarah-Émilie Nault.
En plus de jouer aux côtés de l’excellent Marc-André Grondin, Essadiqi donne la réplique à Julie Perreault, Kathleen Fortin, Charli Arcouette, Bruno Marcil, David Boutin, Karelle Tremblay, Ève Landry, Benoît McGinnis, Nour Belkhira ainsi qu’à Julie Vincent.
Rappelons que l’histoire tournera autour de « la criminologue Alice Martin (Perrault), qui a profité d’une sabbatique afin de poursuivre des études sur les déviances sexuelles. La protagoniste se joindra au Groupe d'investigation sur les crimes à caractère sexuel (GICCS), «un projet pilote initié par le chef de police Pascal Alario» (Boutin). Au GICCS, tout sera atypique, des horaires des quarts de travail aux déplacements, en passant par la façon d’approcher les victimes ainsi que les suspects et les témoins. Et bien sûr, leur travail sera scruté à la loupe par le public et les médias ».