«Mais, à qui tu parles, là?»
Michèle Richard était une invitée surprise sur le plateau de Je viens vers toi, afin de rendre hommage à son ami Pierre Lapointe en interprétant la chanson Je t'aime... moi non plus, ce qui a résulté en un moment très malaisant sur le plateau, mais surtout pour l'humoriste et chakra Matthieu Pepper.
C'est lors d'une discussion abordant cette interprétation de la chanson de Gainsbourg, bannie en 1969 par le Vatican, qu'un commentaire de Matthieu n'a pas fait l'affaire de la diva.
«Michèle, te souviens-tu toi de cette sortie?», lui demande l'animateur Marc Labrèche.
«Très, très bien!», lui répond-elle.
«Oui, la sortie de la chanson, tu t'en souviens?», persiste Marc.
«Je faisais ça ce métier-là, mon petit gars, dans ce temps-là (...) Je trouvais ça osé en 1967. Moi, j'avais 22 ans, là, tu sais, je veux dire que ça faisait déjà 10-15 ans que je faisais ce métier-là. Jamais que j'aurais pensé chanter ça un jour. Tu vois où la vie nous mène...», dévoile la chanteuse.
«Vous étiez signe d'osé pour nous au Québec si je ne me trompe pas? Vous alliez là-dedans cet... non? Je me trompe?», lance à son tour un Matthieu Pepper semblant glisser doucement dans des sables mouvants télévisuels.
«Hein? Qui ça?», veut savoir la chanteuse, visiblement perplexe.
«Pas dans les chansons...», tente de corriger Pepper, mal à l'aise.
«Mais à qui tu parles là? (...)», demande une Michèle Richard visiblement insultée!
«Non, mais Michèle, tu posais en bikini, là!», ajoute alors Pierre Lapointe pour certainement détendre l'atmosphère.
«Entre poser en bikini et chanter un texte comme ce soir, il y a une marge en titi là (...)», croit toutefois la diva.
«Je ne voulais pas... regardez-moi pas comme ça, s'il vous plaît! Mais j'ai comparé, je n'aurais pas dû, je suis sincèrement désolé», exprime alors Matthieu Pepper.
«Ben...honnêtement, là, je veux dire...», ajoute Michèle Richard, toujours aussi insultée.
«Oui, oui. Il n'y a pas de souci», termine Pepper.
«Il n'y a pas de souci, il n'y a pas de souci», renchérit Michèle de manière passive agressive, obtenant bien entendu le dernier mot.
Tout le monde sait que Michèle a toujours aimé faire réagir le public et les journalistes!
Pauvre Matthieu, un moment qu'il n'oubliera pas de si tôt...