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Michel Barrette annonce avec regret la fermeture de son hôtel

Lors de son passage à la première de l’émission éphémère Ça va bien aller, Michel Barrette avait confié s’être réfugié, le temps de la pandémie, dans son hôtel Les Trois Tilleuls à Saint-Marc-sur-Richelieu. Malheureusement, tout semble indiquer que l’humoriste et sa femme Maude iront s’installer ailleurs, comme il a annoncé que l’établissement allait fermer ses portes, selon ce que rapporte le Journal de Montréal.

« Je ne vois pas la lumière au bout du tunnel. Et je n'entends pas non plus de messages des autorités que l'on pourra reprendre nos activités de sitôt. On se retrouve devant un mur. Compte tenu de la situation, je préfère passer à autre chose », a-t-il laissé savoir au journal en entrevue.

C’est la COVID-19 qui est venue à bout de l’établissement fondé il y a de cela 50 ans. Celui-ci ne comptait pas seulement un hôtel, mais également un restaurant et une salle de spectacle. Michel Barrette a expliqué que sans le bon roulement des trois secteurs d’activité, il n’était pas possible d’envisager un autre scénario que celui de mettre la clé sous la porte.

Une fin crève-coeur pour Michel Barrette qui n’a non pas vendu, mais bien cédé sa part à son associé David Sepulchre, qui détenait 50% des participations de l’entreprise depuis 2014. « Quand je dis céder, je dis céder. Je n'ai pas vendu ou fait d'argent avec ça », a-t-il indiqué.

Il a aussi ajouté : « Écoutez, j'ai 63 ans. Les choses vont prendre du temps et beaucoup d'investissements. À mon âge, je ne veux pas me mettre à mal dormir pendant des années. Un autre plus jeune le ferait peut-être, mais pas moi. »

Reste que l’humoriste s’est dit bien triste pour la trentaine d’employés de l’établissement qui ont depuis été informés de la nouvelle. « Quand tu perds ton emploi en hôtellerie, tu vas travailler où? Tout est fermé! », s’est-il questionné avec regret.

Même constat pour toutes les autres personnes oeuvrant dans les secteurs d’activités touchés par le virus. Il espère que le gouvernement ne les laissera pas tomber. « Nous avons été les premiers à fermer. Mais si ça dure, nous ne serons certainement pas les derniers », a finalement conclu Michel Barrette.

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