Mélissa Désormeaux-Poulin: «C’est un fantasme de comédienne»
Marie-Josee R RoyMélissa Désormeaux-Poulin a interprété l’un des rôles les plus marquants – et cruels! – de sa carrière dans la troisième saison de Cerebrum, qui est débarquée sur ICI TOU.TV EXTRA l’été dernier, dans une période tranquille à la télé.
Cet ultime chapitre du thriller psychologique signé par l’auteur Richard Blaimert sera aussi diffusé à ICI TÉLÉ en janvier.
Il ne faut pas trop en révéler sur la nature du personnage de Mélissa dans ce volet de Cerebrum (peut-être le meilleur de la trilogie). En fait, on peut dire que la Jacqueline Laurent qu’elle personnifie, une criminaliste, est coupable d’une série de meurtres perpétrée sur des médecins ayant commis des fautes professionnelles. Des spécialistes que Jacqueline Laurent a déjà elle-même défendus devant la justice.
On peut le mentionner, parce que ce pot aux roses est rapidement dévoilé, au premier épisode.
Or, l’enquête se compliquera joyeusement. C’est que Jacqueline Laurent est une grande, grande séductrice… Et Mélissa Désormeaux-Poulin insuffle toute la grâce et le mystère essentiels à son aura énigmatique!
L’actrice nous a raconté s’être follement amusée à jouer ainsi les vilaines, les menteuses, les criminelles.
«Ç’a été un méchant défi à faire!», nous a dit Mélissa.
«J’ai tellement tripé! C’est un fantasme de comédienne! On rêve de jouer ce genre de fille-là! Chaque scène était un défi… J’ai capoté!», a ajouté cette dernière.
Les téléspectateurs retrouveront aussi Mélissa dans une autre fiction radio-canadienne en janvier 2025. Dans Mea Culpa, la nouvelle offrande de l’auteure Chantal Cadieux (Une autre histoire, Le monstre, Mémoires vives, Providence) présentement en tournage, elle se glisse dans la peau de Bérénice, une médiatrice spécialisée en justice réparatrice.
Encore là, il s’agit d’un type de rôle que Mélissa n’avait jamais endossé jusqu’ici.
«Je suis tellement contente de faire ça! Bérénice, mon personnage, a une vie extraordinaire. Elle est dans l’accueil universel. Je n’ai jamais vu une fille pareille! Bérénice est une personne tranquille, calme. Qui calme les gens, qui les accueille en tout temps. Ça ne m’est jamais arrivé d’incarner une fille aussi presque parfaite.»
Il faut savoir que, dans Mea Culpa, Bérénice, dans son métier, accompagne la démarche de gens victimes d’actes criminels, et de ceux qui les ont commis, pour favoriser un dialogue entre eux et mener à la réparation des torts causés. Elle veut aider les personnes blessées à tourner la page sur des épisodes troublants de leur passé, dans la sérénité. Et, dans sa vie privée aussi, Bérénice a vécu semblable drame: deux de ses amis ont été gravement blessés ou tués lors d’une agression dans une fête il y a 25 ans. Et elle espère entreprendre un chemin de médiation envers le coupable de la tragédie.
«Je n’avais jamais joué les textes de Chantal Cadieux», a joyeusement continué Mélissa.
«C’est une première fois pour moi, et c’est un grand bonheur. C’est un grand rôle de femme. Je me sens chanceuse…»
Un projet qui l’a changée
C’est à la première de pièce Incendies, au Théâtre Duceppe, le soir de l’Halloween, que nous avons rencontré Mélissa Désormeaux-Poulin, qui était accompagnée par sa fille, Léa, 18 ans, laquelle étudie en théâtre au Collège André-Grasset. Léa a récemment joué dans Indéfendable. Et sa maman a souligné sa majorité d’une très touchante façon, il y a quelques mois!
Incendies revêt une importance particulière pour Mélissa, puisqu’elle a joué dans le film de Denis Villeneuve (2010) tiré de la pièce de Wajdi Mouawad. Celle-ci est reprise aujourd’hui dans une nouvelle version et avec une distribution revampée, incluant notamment Dominique Pétin, Denis Bernard et Sabrina Bégin Tejeda, entre autres.
«Je pense qu’Incendies a changé ma carrière», a hasardé Mélissa.
«Le film a voyagé partout dans le monde. Après, on m’a confié plus de rôles. J’ai gagné de la confiance en moi. De voir la pièce, ce soir, me fait vraiment plaisir, parce que je vais pouvoir la regarder comme il se doit. Parce que, quand j’ai fait le film, je n’avais pas vu la pièce; quand je suis allée la voir, je venais d’arriver de Jordanie et je n’étais pas capable d’entrer dans l’histoire, parce que j’étais trop dans mon histoire. Aujourd’hui, 15 ans plus tard, je pense que je vais être capable!»
Et devinez quelle pièce étudie Léa, la fille de Mélissa, à l’école….? Eh oui, Incendies!
Et devinez, aussi, qui est l’un des partenaires de jeu de Mélissa Désormeaux-Poulin dans la série Mea Culpa…?
Eh oui… Maxim Gaudette!
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