La conversation a dérivé vers les relations, et Mélanie a lancé une blague sur le fait d’avoir des enfants avec des pères différents, un point qu’elle partage d’ailleurs avec l’animatrice.
Isabelle a alors lancé la discussion sur la difficulté d’être en couple à long terme, en demandant à Mélanie si c’était parce qu’elle était difficile en couple… ou simplement parce que le concept du couple ne lui convenait pas.
«(…) j’aimerais beaucoup que Louise Sigouin soit là pour parler de ma dépendance affective», lance-t-elle, avant d’être interrompue par Isabelle, qui lui demande si elle est réellement dépendante affective.
«Ah oui, vraiment, le couple me va trop et c’est moi qui… qui a initié, malheureusement, chacune des ruptures, donc je ne pense pas que c’est moi qui est si difficile à vivre, mais sinon que je suis difficile à vivre pour moi-même, parce que je suis constamment en redéfinition, je suis constamment en train de faire : ok, je suis-tu à la bonne place (…)», témoigne Mélanie.
«(…)Pour moi, c’est très, très déroutant d’avoir commencé en me faisant dire que tu vas aller à la messe tous les dimanches, et il va se passer ça, et là, à tel âge, tu vas te marier, et là, après ça, tu vas avoir un enfant. Tu sais, j’étais toute partie dans les bonnes… dans les règles (…)», explique-t-elle, en ajoutant qu’un jour, son côté rebelle s’est réveillé et qu’elle a réalisé qu’elle n’était pas heureuse dans le modèle de vie qu’on lui avait présenté comme étant la norme.
L’animatrice affirme qu’elle n’est pas du genre à embarquer dans un train et s’y plaire longtemps sans que rien ne change. Elle aime plutôt brasser les cartes de temps à autre, question de voir si tout l’allume encore.
Un témoignage qui résonnera certainement chez plusieurs, surtout ceux et celles qui ressentent cette même urgence de constamment se réajuster et se remettre en question.
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