Maripier Morin a lancé un nouveau projet récemment : le café Grains d’espoir. Tous les profits de ce nouveau projet vont à aider à lutter contre les problèmes de dépendance. D’autant plus, Maripier a récemment participé à un épisode spécialisé sur la dépendance au podcast d’Angelo Rubino.
C’est donc dans un épisode du balado Un espresso avec Angelo que Maripier Morin s’est ouverte, pour la toute première fois, sur ses problèmes de consommation de cocaïne. Elle fait d’ailleurs mention à l’entrevue qu’elle a fait à Tout le monde en parle il y a quelques mois et met sa version à jour.
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Sur sa page Instagram, la jeune femme a partagé une vidéo où elle s’ouvre, de façon très courageuse et vulnérable, sur les raisons derrière la compagnie Grains d’espoir.
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« Si on fait un petit voyage dans le temps, au mois de mai j’ai participé à une émission qui s’appelle Tout le monde en parle, j’avais neuf mois d’abstinence, j’étais sur un hot seat, j’avais douze minutes et j’ai essayé de faire au mieux de mes capacités », lance-t-elle à propos de son entrevue grandement critiquée à Tout le monde en parle.
« On m’a posé la question qu’est-ce que je consommais. Dans ma tête, avec la notion de compréhension de c’est quoi l’alcoolisme et la dépendance, on m’avait appris que la substance ce n’est pas vraiment grave, parce que ce qui est important c’est de reconnaître que tu as un problème. J’ai répondu ça et je trouvais que ce qu’il était important de faire, je l’avais fait. Dire: bonjour, je m’appelle Maripier, je suis une alcoolique, je suis dépendante et il faut que je me soigne ».
« […] ça a dérangé les gens pour deux raisons : parce que je n’ai pas nommé la substance et parce que j’ai parlé de maladie. Mais ce n’est pas parce que j’ai une maladie que je dois me déresponsabiliser face à elle […] », admet-elle.
« Aujourd’hui, je n’ai pas peur d’en parler du fait que je suis une alcoolique et que la drogue que je consommais c’était la cocaïne. J’en parle et j’ai le coeur qui me débat. Mon Dieu, je vais prendre une petite seconde ».
« Je n’en ai pas parlé aussi pour la simple et bonne raison que si on se fie à l’historique, au Québec, il y en a très peu des femmes qui ont nommé la substance. Et là je vais la nommer parce qu’elle l’a déjà fait par le passé, c’est France Castel qui l’a fait il y a très longtemps et on en a fait une tête de turc pendant je ne sais pas combien d’années alors c’est certain que ça ne donne pas envie à une autre femme de le faire », reprend-elle.
« […] On dirait qu’il y a quelque chose d’accepté dans le fait qu’un homme ait consommé de la cocaïne. Je vais parler de Sylvain Marcel, de Maxim Martin, d’Éric Lapointe, il y a quelque chose de rock, qui fait partie de la vie de tournée, qui est accepté. Mais quand c’est une femme qui parle de consommation on tombe immédiatement dans le jugement, dans la destruction, dans les insultes.
Et pour être très franche avec vous, moi quand j’ai consommé de la cocaïne, dans les soirées où j’en ai fait, j’en ai fait avec autant de filles que de gars ».
Vous pouvez visionner l’épisode complet ci-bas.
Si vous vous souffrez de dépendance, vous n’êtes absolument pas seuls. Pour vous aider, vous pouvez téléphoner aux numéros suivants : 514 527-2626 ou 1 800 265-2626.