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Maripier Morin s'ouvrait sur la souffrance qu'elle vivait à l'époque de sa dépendance.
C'est dans le cadre du balado d'Étienne Boulay, Chiller chez Boulay, que l'animatrice et comédienne dévoilait s'être rendue au fond du baril en 2020.
Elle mentionne qu'à l'époque du scandale de Safia Nolin, elle souffrait énormément... et a également fait souffrir les autres.
Lors de son entrée en thérapie, elle se croyait «morte», affirme notamment la star.
«Moi j'étais tellement à terre quand je suis rentrée, je l'avais pu l'option de me dire: Je suis Maripier. Maripier Morin n'existait plus, Maripier Morin était morte», lance-t-elle à l'endroit d'Étienne Boulay.
Elle ajoute aussi ne jamais avoir eu le goût de consommer à nouveau, mais avoir eu l'envie de mourir par moments.
«J'ai plus de deux ans de sobriété, j'ai jamais (re)eu la soif. J'ai jamais (re)eu le désir de consommer, j'ai eu le goût de mourir à quelques reprises. Mais, le goût de consommer c'est jamais revenu», affirme Morin.
«Tu as eu envie de mourir, c'était avant la thérapie ou après?», demande l'animateur, lui-même en rétablissement.
«Oui c'est après (...) moi ce que j'ai trouvé le plus difficile, c'est la sobriété émotive, parce que l'alcoolisme et la toxicomanie c'est une maladie des émotions (...) c'est quelqu'un qui ne veut pas se vivre», lance celle qui pilote le podcast Grains d'espoir.
Une période qui fut aussi difficile lors de sa grossesse, semble-t-il.
«Ça c'est le bout que j'aime pas, quand j'étais enceinte, on a déménagé (...) tout le long que j'ai été active ça allait bien et vers la fin de ma grossesse, à huit mois, je suis tombée avec comme plus de projets, puis là, moi, c'est pas bon pour ma santé mentale de ne rien faire. Puis, je me suis dit que c'était mieux que ma fille ne m'ait pas comme mère», avoue-t-elle, en pleurs.
Elle répond aussi à la question à savoir si elle aurait quand même été en thérapie si les allégations de Safia Nolin n'étaient pas sorties publiquement.
«Moi je ne serais jamais allée en thérapie, je pense que j'aurais essayé de me débarrasser de ma consommation de cocaïne et j'étais comme déjà un peu là-dedans, parce que mon chum ne faisait pas ça (...) Un moment donné, de te faire de la poudre toute seule tu trouves ça ordinaire en es*i (...) Je pense que j'étais déjà dans cette voix-là, je pense que ça aurait été un chemin différent. Mais peut-être que j'aurais pas été capable toute seule», lance-t-elle.
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