Maripier Morin était sur le plateau de Tout le monde en parle pour discuter de la nouvelle télé-réalité OD Tentations au soleil, qu’elle anime. Lors de son passage, Guy A. Lepage s’est permis de sortir du cadre du sujet principal pour lui poser des questions plus personnelles.
L’animateur du rendez-vous dominical est revenu sur l’été difficile de l’ancienne candidate d’OD, évoquant le fait qu’elle est devenue maman pour la deuxième fois, un beau cadeau de la vie, mais que trois jours après la naissance de son fils, son frère Raphaël s’est tristement enlevé la vie.
«C’était comme de vivre presque simultanément une naissance et un décès?», demande Guy A.
«Ça va faire cinq mois cette semaine. Je pense que ça fait plus mal là que sur le coup, parce que, quand tu viens d’accoucher, tu as le corps plein d’hormones de bonheur (…) Ç’a mis un espèce de paravent, puis je pense que le corps est bien fait parce que ça m’a protégée, parce que, moi, je devais m’occuper d’un bébé naissant. Donc, j’ai été apte à m’occuper de mon garçon et de ma fille (…) », confie en premier lieu Maripier.
Elle enchaînait par la suite en lançant un cri du cœur, un message qui pourrait aider les personnes aux prises avec des dépendances tout en contribuant à démystifier le visage de cette maladie.
«Dans les fraternités anonymes, ils disent toujours cette phrase-là. La phrase que les gens qui sont atteints de la maladie de la dépendance se ramassent à trois places si on ne s’en occupe pas: à l’hôpital, en psychiatrie ou à la morgue. Puis moi, je la trouve grosse, cette phrase-là… Je suis comme: Ben là, capotez pas, la morgue, la morgue. Mon frère est allé aux trois, dans cet ordre-là. Il faut arrêter de minimiser les impacts de la dépendance. Il faut arrêter de penser que c’est des soulons, puis des drogués qui ne sont pas capables d’arrêter parce qu’ils n’ont pas de bonne volonté. C’est une maladie, il faut en prendre soin, mais il faut d’abord et avant tout que la personne ait le souhait d’arrêter (…) Ouin, ça a été raide, ça l’est encore», termine celle qui a aussi vécu, par le passé, des problèmes de dépendance.
Un témoignage bouleversant.
Toutes nos sympathies, une fois de plus, à Maripier et sa famille.