Mario Jean vit un deuil présentement. L’humoriste a partagé dans une publication sur sa page Facebook un message touchant pour son ami.
« Aujourd'hui je viens de perdre un chum. Denis Delisle qui a été mon technicien en tournée pendant quelques années. Un bon gars, drôle, généreux. Un chum avec qui j'ai partagé de longs moments, de nombreux rires, plein de niaiseries et de belles discussions. Une amitié qui fait que le travail se transforme en pur plaisir. Ton cœur était grand. Et soudainement, il vient de te lâcher. Merci d'avoir été dans ma vie. Adieu mon chum », pouvait-on lire.
« Aujourd'hui je viens de perdre un chum »
Rappelons qu’en novembre 2018, Mario Jean a révélé que, suite au mouvement #MoiAussi, il comptait se moquer des hommes qui ne respectent pas le consentement sexuel dans son spectacle intitulé Aller de l’avant, qui a été présenté pendant l’hiver 2019.
Dans une entrevue avec Le Journal de Montréal, il a admis avoir été choqué par la vague de dénonciations qui a touché le Québec au cours de l’année 2018; comme plusieurs, il ne croyait pas que le problème était aussi répandu. « Ce qui est arrivé l'automne dernier, ça nous a fait réfléchir tout le monde. Je trouve que c'est inacceptable de transcender le consentement de quelqu'un. Je savais qu'il y avait des machos, mais d'apprendre qu'il y en a autant qui manquent de respect envers les femmes, ça m'a frappé en pleine face », expliquait-il.
Mario a ajouté que c’est sa femme, Nathalie, qui l’a persuadé d’aborder cet enjeu sensible dans son spectacle. Celle-ci est convaincue que les hommes sont les mieux placés pour éduquer les autres hommes sur le consentement. En pointant du doigt les comportements inacceptables des boys de leur entourage, les hommes auraient plus de chance d’être entendus que les femmes féministes, selon elle.
En abordant le consentement, l’humoriste s’est aventuré aussi à parler des dick pics (lorsqu’un homme envoie sans crier gare une photo de son sexe à quelqu’un qui n’a rien demandé de tel) qu’il ne comprend absolument pas : « C'est un phénomène que je trouve particulier. Je le compare à ma génération en me demandant ce que ç'aurait pris pour que j'envoie une photo de mon pénis à une fille pour la séduire ».