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Mario Pelchat: «On vit une situation cauchemardesque»
Crédit: Mario Pelchat - Serge Cloutier

Mario Pelchat était de passage à l’émission de Mario Dumont sur les ondes de LCN, aujourd’hui (7 juin).

Capture/LCN

Une mise au point sur l’affaire de son vignoble a été effectuée et plusieurs confidences ont été proposées, alors que le chanteur décrit l’annulation de 45 spectacles à son vignoble comme de l’acharnement de la part des autorités et du CPTAQ, en plus de révéler avoir frôlé la dépression nerveuse et avoir eu des «idées noires».

«Il me semble qu’un vignoble c’est censé être une aventure de rêve, juste du monde heureux (…)», demande d’emblée Mario Dumont.

Capture/LCN

«Disons qu’on vit un peu une situation cauchemardesque et c’est vrai que c’est en train de prendre des proportions énormes. (…) Moi, j’aimerais juste préciser quelque chose (…) On est très touchés par la solidarité du public (…) mais, ce n’est pas nous qui avons initié ça (…) ça prend des proportions gigantesques. Je trouve qu’on extrapole beaucoup», explique Mario Pelchat.

Y allant d’une gifle à Myriam Ségal qui aurait selon le chanteur analysé l’affaire et décrié ce dernier sans avoir toutes les informations du dossier, Mario Pelchat se voit ensuite interrogé par Mario Dumont sur les raisons de la colère du CPTAQ, qui a mis un terme à 45 concerts prévus cet été à son vignoble. Le commentateur de l’actualité se demande si la star n’a pas mis les autorités devant «le fait accompli» de ses projets avant d’avoir l’autorisation réelle nécessaire.

«Absolument pas. À chaque étape, on a été cherché des demandes d’autorisation», martèle alors le chanteur.

Mario Dumont se fait ensuite l’avocat du diable, ou de Mario Pelchat dans ce cas-ci, et lui demande «pourquoi ils sont sur son dos comme ça», alors que l’on tente pourtant d’encourager le tourisme agricole au Québec.

«Allez savoir», lance Pelchat, avant d’expliquer que la ou les plaintes formulées aux autorités ayant menées à l’interdiction de ses spectacles ne seraient pas liées au bruit ou à du saccage, mais plutôt, selon lui, à de la jalousie de certains de ses pairs.

Assurant avoir l’appui municipal, Mario Pelchat persiste et signe:

«Ce que nous proposons, ce n’est rien d’autre que de l’agrotourisme.»

«Je vous sens triste, de tout ça, d’être pogné là-dedans», s’inquiète alors Mario Dumont, ce qui provoque un élan émotif chez son invité.

«Mais, écoutez, c’est pire que ça. J’ai eu peur de faire une dépression nerveuse, j’ai eu des idées noires, ça ne m’arrive jamais, moi je suis quelqu’un de positif dans la vie, qui mord dans la vie, qui a des projets, puis qui a toujours bâti avec coeur et conviction, mais j’ai eu des idées noires (…) Je trouve ça aberrant.»

Capture/LCN

«Oui, je suis triste. Je suis triste pour les gens», conclut Pelchat, avec une pensée pour les gens qui s’étaient procuré des billets et pour qui ces soirées spectacles à son vignoble représentaient beaucoup.

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