La journaliste Marie-Josée Turcotte tire sa révérence et quitte Radio-Canada après 40 ans de carrière. En effet, après les Jeux paralympiques de Pékin, Marie-José Turcotte terminera également sa grande carrière au sein de l’entreprise.
Sa dernière émission sera diffusée dimanche à 15 h sur ICI Télé.
« J'ai été capable d'être là pendant 40 ans, dont 37 aux sports »
Marie-José Turcotte a débuté sa carrière chez Radio-Canada en 1982. Elle animait alors l’émission de radio du matin à Edmonton, en Alberta. Trois ans plus tard, elle est devenue la première femme à exercer la profession de journaliste sportive à la télévision de Radio-Canada.
Elle est ensuite devenue la première femme au Québec à animer une émission de sports, avec L’univers des sports.
Au cours de sa carrière, elle a couvert 17 éditions des Jeux olympiques, incluant 15 d’entre elles comme cheffe d’antenne à Calgary, Séoul, Albertville, Atlanta, Nagano, Sydney, Salt Lake City, Athènes, Turin, Pékin, Sotchi, Rio, Pyeongchang, Tokyo et Pékin.
Elle a également obtenu de nombreux prix, incluant 15 Gémeaux et le prix de la Femme de l'année en communication décerné par la Fondation du YWCA.
« J'ai fait du sport, j'ai été au sein de l'équipe canadienne junior d'athlétisme, alors j'avais un intérêt pour cette chose-là, mais je voulais être correspondante à l'étranger. Ce n'est pas exactement ça que j'ai fait. C'est vraiment un concours de circonstances. Quand j'étais à Edmonton pour animer à l'émission du matin, le réseau était venu y faire le match de la Coupe Grey et on m'avait demandé de collaborer. J'avais ensuite proposé d'aller faire de la relève d'été, mais mon patron à Edmonton ne voulait pas. Alors j'ai démissionné pour accepter un contrat de neuf semaines à Montréal. C'est comme ça que ç'a commencé », a mentionné Marie-Josée Turcotte dans un communiqué.
« Je suis fière de l'ensemble de ma carrière, a-t-elle dit. Ce qui est difficile dans ce métier-là, c'est de durer. J'ai été capable d'être là pendant 40 ans, dont 37 aux sports. Quand je suis arrivée aux sports, ce n'était pas évident que j'allais y rester 37 ans », a-t-elle ajouté.
En bref, nous sommes nostalgiques de la voir partir, mais nous lui souhaitons tout de même beaucoup de bonheur dans ses futurs projets.
