Marie-Élaine Thibert revient sur sa relation professionnelle avec Julie Snyder

Cela fait près de 18 ans que Marie-Élaine Thibert a vu sa carrière être lancée par Star Académie. Depuis, la chanteuse a cumulé sept albums, en plus de devenir la mère de la douce Marie-Félix avec son mari Rémy Malo. Reste qu’après toutes ces années écoulées, l’étiquette d’académicienne lui colle toujours à la peau.

Chose qui ne dérange pas Marie-Élaine Thibert, puisque la compétition de chant, qui fera son grand retour cet hiver, l’a forgée en tant que personne et artiste. Cependant, tout n’a pas été toujours rose, et c’est avec authenticité que la chanteuse est revenue sur cette période à l’émission Dans les médias. Elle a notamment abordé un des épisodes qui avaient à l’époque fait les manchettes.

On parle ici de son passage à Tout le monde en parle en 2008, entrevue où elle a mentionné qu’elle ne pouvait pas se « payer sa maison cash ». L’affaire a explosé en une controverse qui a rapidement mené Julie Snyder à prendre la parole dans les médias pour défendre les intérêts de Productions J. À titre de rappel, c’est la boîte de la productrice qui s’occupait à l’époque de la carrière de plusieurs artistes issus des différentes cuvées de Star Académie, dont Marie-Élaine Thibert.

Julie Snyder avait en effet à ce moment déclaré que la chanteuse avait touché depuis sa sortie de l’émission « plus que le gros lot du Banquier », soit près de trois quarts de million de dollars en cinq ans.

Cependant, Marie-Élaine Thibert n’a jamais voulu se plaindre de sa situation ni pointer du doigt qui que ce soit. Son point était de soulever la différence entre le milieu artistique québécois et celui d’Hollywood, soit que les vedettes d’ici ne deviennent pas millionnaires dès leur premier album.

Cependant, ce n’est pas ainsi que ses propos ont été interprétés et, comme Marie-Élaine l’a soulevé, c’était une période difficile pour Productions J. « C’est sûr que moi j’étais comme la goutte qui faisait déborder le vase parce qu’il y avait d’autres académiciens qui avaient beaucoup chialé contre les Productions J, comme quoi ils n’avaient plus d’aide de leur part. »

Ce qui explique la réponse de Julie Snyder; une réaction qui a tout de même blessé Marie-Élaine Thibert. « Julie, elle est sortie dans les médias pour dire ça. C’est sûr que ça m’a affectée. Moi, j’ai peur de la chicane, je n’aime pas la chicane. J’ai toujours eu du mal à prendre ma place. Donc, quand elle est sortie, ça m’est rentré dedans. Surtout que je ne voulais pas dire des choses contre elle. Ce n’était pas ça mon but. Mais, je comprends. Elle est fusillée de partout. À un moment donné, elle pète une coche », a-t-elle laissé tomber cette semaine à l’émission menée par Marie-Louise Arsenault.

Elle et la démone se sont expliquées par la suite, mais cela n’a pas empêché Marie-Élaine Thibert de quitter le navire en 2012.

« Moi, mon contrat achevait. […] Je n’étais pas rendue à la fin, mais Julie et moi, on s’était parlé et elle voyait bien que j’attendais de faire autre chose. Eux étaient très occupés aussi. Ils faisaient de la télé, le tour du monde avec Céline. Moi, j’attendais mon tour depuis longtemps. Je me disais de plus en plus : »Bon, est-ce que je pars ma propre production? Est-ce que je fais les choses par moi-même?» Pis Julie, elle l’avait senti […]. Alors, ça s’est passé. »

« J’aurais aimé rester et avoir plein de projets avec eux, mais ce n’était pas le cas dans le moment. Julie, peut-être qu’elle aurait aimé que je reste, je ne sais pas, mais ça s’est passé comme ça, c’est la vie », a-t-elle ensuite ajouté.

Leur relation n’est plus la même depuis, mais Marie-Élaine Thibert a soutenu qu’elles portent toujours « une admiration l’une envers l’autre ».

« On ne se parle plus beaucoup, je ne mentirai pas. La vie fait ça. Avec tout ce qui s’est passé, avec Tout le monde en parle aussi, ça n’a pas aidé notre relation, c’est clair. Mais, c’est une personne que j’apprécie beaucoup et elle a beaucoup fait pour moi. J’ai des beaux souvenirs avec elle », a-t-elle déclaré, visiblement sincère.

Pour voir l’entrevue complète, c’est ici.