Marie-Chantal Toupin, chanteuse et ex-candidate à l’émission de téléréalité Big Brother Célébrités, a envoyé une mise en demeure à Bell Média et au Groupe Entourage, a rapporté le Journal de Montréal. Selon la chanteuse, de « fausses allégations » ont provoqué un effet boule de neige dans les médias et ont « fait une tache indélébile à sa réputation, son honneur et son nom », qui par le fait même lui ont fait subir une « profonde humiliation », selon le document consulté par le média.
Toute cette saga a commencé à la quatrième semaine de l’émission où Marie-Chantal Toupin aurait tenu des propos dégradants concernant la santé mentale d’une autre candidate, Varda Etienne. La chanteuse aurait également fait des commentaires racistes et homophobes envers d’autres personnalités qui participaient à l’émission. La chanteuse avait par la suite affirmé avoir souffert d’un « blackout » causé par le mélange entre l’alcool et des médicaments qu’elle prenait. Cette situation l’avait apparemment tellement affectée qu’elle avait décidé de quitter la maison de Big Brother.
La chanteuse avait par la suite refusé de participer à la finale et aux retrouvailles de la téléréalité et, par le fait même, de ne pas voter pour le candidat ou la candidate qu’elle désirait voir gagner le jeu.
De plus, Marie-Chantal Toupin estime avoir remarqué une baisse d’au moins 80% pour ce qui est de la vente et du téléchargement de sa musique. Elle clame également avoir perdu de nombreux contrats pour de potentiels spectacles et, toujours selon le Journal de Montréal, elle affirme avoir perdu 50% de ses abonnés sur sa page Facebook.
Toujours selon la mise en demeure obtenue par le média, le diffuseur de Big Brother Célébrités aurait dit à Marie-Chantal qu’il n’existait aucun enregistrement audio ou vidéo qui permettrait de prouver les propos racistes et homophobes que la chanteuse aurait tenus. Selon le document officiel, il s’agirait de « fausses informations » portées « dans l'optique de mousser les cotes d'écoute de l'émission ».
Marie-Chantal Toupin clame avoir été obligée d’abandonner sa carrière de chanteuse et de se recycler en tant qu’esthéticienne en micropigmentation, afin de pouvoir subvenir à ses besoins.
Comme Bell Média et Production Entourage n’ont pas répondu à la mise en demeure de la chanteuse dans le délai de 10 jours demandé, Marie-Chantal ainsi que son avocat, Me François-David Bernier, ont présenté une demande introductive d'instance afin d’aller plus loin dans les procédures.
Pour le moment, ni Bell Média ni le Groupe Entourage n’ont commenté la situation.