Mariana Mazza réagit à la controverse de sa chronique mode à l’ADISQ.
Depuis septembre, Mariana Mazza joue les Joan Rivers pour Mc Gilles. Oui, nouvelle collaboratrice pour l’émission Paparagilles à ARTV, l’humoriste commente avec une bonne dose d’humour (qui lui est propre) les looks lors des événements tapis rouges d’envergure de Montréal. Dimanche dernier, lors du Gala de l’ADISQ, l’un des commentaires Mariana a soulevé les passions:
« Hier j’ai fais le tapis rouge du gala de l’Adisq avec l’équipe de Paparagilles .
Mon travail consistait à arrêter les vedettes mal habillées et leur dire que c’était pas trop beau.
Tout allait bien jusqu’à ce que je dise à une fille: » Coudonc , est ce que c’est ta robe de bal des finissants de 6e année? ».
Elle n’a pas répondu.
J’ai renchéri: Ok, bal des finissants de secondaire 5. Elle est pas si laide, mais pareil.
1- Ne pas l’avoir reconnue
2- Lui avoir dit que sa robe est dégueulasse
3- Le regard de son agente
Somme toute, sa robe était laide.
Sa réaction priceless.
Et mon tapis rouge un vrai désastre pour l’égo des vedettes de la chanson. », a-t-elle confié le 9 novembre.
Assurément, les internautes ont réagi en masse, condamnant le fait qu’elle y soit allée un peu trop fort sur la personne concernée, tout en disant que son commentaire était un peu, pas mal, gratuit.
L’humoriste a donc senti le besoin de se justifier sur sa page Facebook:
« Je tenais juste à spécifier mon dernier statut!
Heum.
C’était pas méchant, mais bel et bien le but de ma chronique pour Paparagilles. Ma chronique mode consiste à critiquer le linge des gens sur un tapis rouge. Ce sont des blagues.
Si critiquer les vêtements des gens te rend mal à l’aise ou si ça t’offusque ou si tu trouves que c’est méchant, je t’invite à aller lire les commentaires dans le Journal de Montréal. Tu vas fendre en deux.
Je critique des vêtements, je ne critique pas la personne.
Je n’insulte pas la personne, je critique le morceau de tissu qui l’habille.
En tant que fille qui s’habille de façon extravagante la plupart du temps, j’ai droit à des commentaires assez hard quant à mon habillement et je ne m’en plains pas.
Dans le fond ce qui plairait à tout le monde ce serait que je dise à quel point tout le monde est beau, bon et parfait et personnellement je trouve ça plate et répétitif.
Ce qui est ironique c’est que chez toi, dans ton salon, tu peux critiquer qui tu veux et tant que ça fait mal à personne, tu le dis.
Mais quand tu le dis haut et fort dans un micro à la télé c’est chien, méchant et déplacé.
Ça s’appelle de l’humour.
Ça s’appelle rire des gens avec les gens.
Ça s’appelle du divertissement.
Je critique pas la situation au Soudan, je critique une robe qui a été faite probablement par un enfant chinois dans une usine quelque part dans le monde.
Est- ce qu’on peut en revenir et se calmer un peu le »Oh my god c’est tellement méchant et gratuit».
Bein oui c’est gratuit. Pis c’est gratuit pour toi qui regardes la télé. Pis les artistes trouvent ça bien drôles.
Marie-Mai m’a pas envoyé chier pis j’ai ri avec elle de ce qu’elle portait. (Et non je ne parlais pas de Marie Mai dans mon dernier statut).
Ce qui fait mal c’est pas la critique, c’est les gens qui comprennent pas le concept d’une chronique télé.
Donc je vous laisse sur ça. Je retourne écouter l’émission de Jean Airoldi où il met des filles dans des boîtes pour leur dire à quel point sont laides.
P. S: Je fais juste expliquer de façon très passive mon point de vue sur la liberté d’expression sur internet. Je ne me justifie pas. Je fais juste expliquer, ajuster et clarifier des trucs. Je prend le temps de le faire et ça me fait plaisir. »
Bien sûr, tout le monde se demande de qui Mariana parle, de quel look est-il question? On sent que l’émission de Paparagilles de vendredi va battre des records de cotes d’écoute!
À suivre….
Mariana Mazza raconte une drôle d'anecdote sur son p'tit déjeuner au McDo
Éric Salvail cherche un chum à l'humoriste Mariana Mazza!
Les premières images de Code F. avec Maripier Morin, Virginie Fortin, Mariana Mazza et Marina Bastarache
Crédit photo: Karine Paradis
