On connaît Marc Labrèche comme étant drôle, cru, de bonne humeur, créatif et spontané. Cependant, nous avons vu un côté plus émotionnel de l’acteur à l’émission L'autre midi à la table d'à côté.
Marc Labrèche s’est confié sur le décès de son père auprès de Normand Brathwaite, qui à son tour s’est ouvert sur le sujet également.
L’émission était touchante, ébranlante, mais avant tout, elle était vraie. Il est très courageux de s’ouvrir sur la façon dont on vit un deuil, encore plus lorsque l’on est devant des caméras.
L’humoriste et animateur a raconté le seul moment où il a vu son père en colère. C’était sur le plateau de tournage du jeu télévisé Fait-moi un dessin, animé par Yves Corbeil. On vous donne le punch de la fin : le papa de Marc Labrèche a quitté le jeu pendant la pause, laissant son fils terminer la partie avec un gardien de sécurité de TVA.
Il continue son récit en disant qu’alors que son père savait qu’il était atteint d’un cancer, la paire a joué dans un show une relation père-fils qui les a beaucoup rapprochés et ils y ont même développé une précieuse complicité. Monsieur Labrèche avoue être heureux d’avoir eu son père dans un état de vulnérabilité. L’acteur ajoute : « Deux jours après le dernier jour de studio, il m’appelle le matin à 8h, puis il me dit : «Bon, j’ai quelque chose à t’apprendre». Je fais : «Oui?». «Je pense que j’ai un cancer et je pense que je m’en sors pas» ». Il va sans dire qu’il était sous le choc suite à l’annonce ébranlante de son père.
Il raconte aussi la journée où son père est décédé : « Je lui dis : » Tu vas retrouver des gens que tu aimes » puis là, avec toute sa misère du monde, il enlève son masque respiratoire, puis là il me regarde, puis il dit : «Oui, mais pour ça, il va falloir que je quitte celui que j’aime le plus» ». À travers nos larmes, on a entendu Marc Labrèche dire que c’était la plus belle déclaration d’amour qu’on lui ait jamais faite.
À son tour, Normand Brathwaite a avoué ne pas avoir été capable d’aller aux funérailles de son père. Il n’était pas prêt à vivre ça, même qu’il a joué au théâtre le soir même.
Au final, on vit tous le deuil différemment.