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Marc-André Grondin acquitté dans une histoire d’alcool au volant

Une histoire de conduite en état d’ébriété datant de l’été 2017 a connu sa conclusion. Marc-André Grondin a comparu devant un tribunal cette semaine après avoir été intercepté par la police dans la nuit du 12 août 2017, alors qu’il se retrouvait à moins d’un kilomètre de chez lui après un souper entre amis s’étant transformé en une soirée plutôt arrosée, rapporte Le Journal de Montréal.

« Je n'ai jamais eu autant honte que ce soir-là. J'avais l'impression d'avoir failli à ma tâche de père », a exprimé l’acteur de 34 ans vendredi dernier durant son procès au palais de justice de Longueuil. Il a également avoué avoir été extrêmement nerveux lors de son interaction avec les policiers, juste avant qu’ils l’emmènent au poste de police. À ce moment, deux heures plus tard, son taux d’alcoolémie avait atteint 0,091, alors que la limite légale est de 0,08.

L’avocat du comédien, Marc-Antoine Carette, a toutefois persuadé le juge Yves Morier que le taux d’alcool dans le sang de Marc-André Grondin n’excédait pas la limite permise lorsque ce dernier a pris le volant. En effet, il a vu tomber les accusations de conduite avec facultés affaiblies pesant contre lui, et ce, grâce à une « défense d'exception » tirée de l’arrêt Piuze, stipulant que les effets de l’alcool ingéré quelques instants avant la conduite prennent un certain temps avant de se manifester.

« Il aurait déjà été chez lui au moment de dépasser le taux. Donc, il a conduit en toute légalité », a confié Me Carette au Journal de Montréal.

Cette défense, ainsi que la crédibilité de l’accusé, a donc valu un acquittement à Marc-André Grondin, qui s’est abstenu de tout commentaire une fois le verdict tombé.

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