C’est sur Instagram que la créatrice de contenu, qui est au cœur d’une petite polémique pour avoir partagé une vidéo d’elle en pleine consultation médicale, a partagé des stories dans lesquelles elle affirme être blessée par le sketch fait par P-O Forget, qui a rapidement saisi la balle au bond à la suite de sa publication en reprenant le concept de Lysandre pour en faire une parodie.
«(…) Je viens de voir passer le sketch qui a été fait à mon sujet, j’ai bloqué tous les gens qui ont interagi avec le post et la personne qui l’a fait, pour la simple et unique raison que ça me blesse full et que je n’ai pas envie de voir des gens rire de moi sur mon téléphone (…), lance-t-elle, en expliquant qu’elle n’a pas supprimé la vidéo, mais qu’elle l’a archivée puisque la neuropsychologue avec qui elle s’est entretenue l’a contactée pour lui dire qu’elle désirait revérifier quelques petits trucs avant que Lysandre ne la repartage.
Cependant, Lysandre ne remet pas en doute sa démarche «maladroite, mais importante».
«Je trouve encore que ma démarche, autant maladroite qu’elle peut sembler, autant importante qu’elle l’est, j’ai reçu tellement de beaux messages de gens qui se questionnent pour la première fois, qui se sentent moins seuls, qui sont des parents d’enfants, qui ont eu tel ou tel diagnostic (…)», continue Lysandre, en expliquant que le HPI n’est pas un diagnostic en soi, mais bien une caractéristique.
«(…) Par exemple le 2E qui s’appelle la double exceptionnalité… regarde, les mots, je ne suis pas responsable tab*rnak-là! Douance, double exceptionnalité, qu’est-ce que tu veux que je te dise, c*lice, c’est de même que ça s’appelle. Ça, c’est un diagnostic, quand il y a un TDAH qui est mêlé à ça (…)», explique-t-elle, perdant visiblement patience et en affirmant qu’elle continue de se questionner par rapport à tout ça, mais en pensant encore que ses intentions derrière sa démarche étaient nobles.
Dans une autre story, Lysandre affirme avoir vu le sketch, mais ne pas l’avoir écouté, puisque pour elle, c’est trop challengeant émotionnellement… et qu’elle ne sait donc pas ce qui se dit dans le sketch.
«(…) Ça ne m’intéresse pas, je suis trop fragile à ce sujet-là. Écoutez, si je suis dans une position où je me sens fragile de parler de ma santé mentale, vous me direz: Parles-en pas tab*rnak!, mais c’est comme ça. Je le vis avec vous et je vais le vivre avec les personnes qui ont envie de le vivre avec moi», conclut-elle, avant de partager une tonne de messages positifs reçus après son partage.
Elle avait aussi un message à faire passer à la personne qui a fait la vidéo et à ceux qui l’ont encouragé et ça a le don… d’être clair!
«Sit on it and spin», lance-t-elle en marge d’une photo d’elle levant dans les airs son majeur.