On sait que Louis T n’a jamais eu peur de contribuer à des discussions animées et, cette fois encore, l’humoriste se retrouve au centre d’un ouragan sur les réseaux sociaux.
Après avoir critiqué la campagne de la candidate péquiste Michelle Blanc pour un jeu de mots qui l’a fait rire jaune à l’heure où les suprématistes blancs s’affichent de plus en plus, Louis T est rapidement devenu la cible de violents détracteurs qui ont tôt fait de remplir la boîte de messagerie de l’humoriste d’une pluie d’insultes. Sophie Durocher a d'ailleurs écrit une chronique sur cette affaire. Presque aussitôt après avoir critiqué la candidate, celui qu’on peut voir chaque semaine aux Échangistes a précisé qu’il savait effectivement que cette expression signifiait d’abord le fait d’annuler son vote, mais qu’elle prenait un autre sens, involontairement, dans le contexte actuel.
Cette précision est toutefois passée inaperçue aux yeux de ceux qui ont vu dans ses commentaires une attaque contre Michelle Blanc ou, pire encore, contre la démocratie.
Considérant qu’il y a un hashtag présentement tendance à Montréal de gens qui m’insultent, encouragé par une politicienne du PQ, vais-je pouvoir me plaindre d’être victime de censure? On critique mon art et on essaie de me faire taire! CENSURE! 😉
— Louis T (@_LouisT) 14 août 2018
J’ai rassemblé plus de souverainistes dans les 24 heures dernières heures avec 1 tweet, que les 4 derniers chefs du PQ!
Un peu fier de moi. 😀
— Louis T (@_LouisT) 14 août 2018
Rappel important, les gens qui m’insultent depuis 24 heures ne représentent pas tous les souverainistes, ni tous les péquistes. Ni un candidat représente tous les candidats. J’en connais plein avec qui j’ai d’agréables interactions et de nombreuses valeurs en commun. 🙂
— Louis T (@_LouisT) 14 août 2018
C’est un message que je me répète à moi-même aussi. Pour ne pas l’oublier. 🙂
— Louis T (@_LouisT) 14 août 2018
Louis T a finalement fait le point dans un long message publié sur sa page Facebook où il résume la controverse et s’explique une fois pour toutes, histoire d’y mettre fin. « Alors voici, dimanche, plutôt que de traiter la candidate Blanc de niaiseuses et de faire un tweet qui pouvait porté à plusieurs interprétations (la raison pourquoi je l’ai effacé). Voici ce que j’aurais dû écrire : Le slogan «Voter blanc», même si l’expression est consacrée, venant d’un Parti qui se voit taxé de xénophobie et d’instrumentalisation des enjeux identitaires (à tort ou à raison, la n’est pas le point) depuis des années, ainsi qu’une candidate qui subit le même genre d’accusations depuis un temps, ça me parait très maladroit comme blague », conclut-il. On espère que cette fois, tout le monde a compris, des internautes aux chroniqueurs polémistes!
Espérons que les vents violents des réseaux sociaux finissent par se calmer!
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