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L’île de l’amour : Naadei et Mehdi nous racontent leur aventure et ce qu’ils pensent de l’émission réellement
Crédit: @liledelamourtva via Instagram

Aujourd’hui, nous avons eu le privilège de s’entretenir avec Naadei qui anime L’île de l’amour et Mehdi qui en fait la narration. On a voulu en apprendre davantage sur leur parcours, et même, peut-être, apprendre quelques scoops! Voici donc notre entrevue:

Depuis le début du tournage, avez-vous appris quelque chose de nouveau sur vous-mêmes?

Naadei: J’ai appris que deux alarmes valent mieux qu’une et qu’il faut rester loin des aliments crus dans les buffets! (rires)

Mehdi: Ahhh oui, j’aurais bien aimé le savoir avant d’être malade hier! (rires) De mon côté, j’ai pris conscience de ma passion pour les téléréalités. Je n’en regardais pas beaucoup avant, et je pense que je n’avais pas accordé assez de temps à ce genre d’émission. En y prenant part, je me suis rendu compte à quel point je tripais et que j’embarquais vite dans l’aventure. Je me suis aussi découvert un côté un peu « voyeur » – j’aime regarder comment les gens vivent et tout. Je me suis surpris à parler de L’île de l’amour et de ses concurrents même dans mes pauses à la piscine avec mes collègues. Quand j’en croise un à l’hôtel, je ne suis pas supposé leur parler, et je deviens tout de suite « starstruck ». Je savais que j’allais aimer mon expérience, mais pas à ce point-là.

Naadei: De mon côté, je pense que j’ai réalisé à quel point il est difficile pour moi de rester insensible à ce que les insulaires vivent. Les cérémonies de la flamme m’affectent énormément. Lorsque je reviens le soir dans ma chambre, je ne suis pas en mode « party »… Je sais que quelqu’un s’en va chez lui et c’est un sentiment qui prend beaucoup de temps à gérer. Pour eux, les amitiés se bâtissent vite, l’amour grandi vite, donc de quitter ça du jour au lendemain, c’est difficile et moi je le vois en direct. Je peux dire que ce sentiment reste avec moi pendant une journée ou deux.

 

Est-ce que de voir les insulaires former des relations (et faire des erreurs) vous donne envie de tomber en amour en revenant au Québec, ou tout au contraire?

Mehdi: Sans que mes relations soient filmées (rires), je pense que ça donne le goût. Notre génération est assez reconnue pour être un peu insensible, qui veut seulement le bonheur rapide et éphémère, qui n’est pas capable d’avoir une relation à long terme, mais je trouve que ça donne de l’espoir parce que je vois aller les insulaires et ils sont tous beaucoup plus jeunes que moi et pourtant ils sont en amour tu sais. Ils veulent bâtir un avenir avec leur compagne ou leur compagnon, donc pour vrai, oui, je crois que ça redonne foi en l’humanité. C’est le fun d’avoir ce genre d’émission qui démontre que c’est encore dans les valeurs de cette génération de construire une relation sérieuse avec quelqu’un et de pouvoir se projeter à long terme.

Naadei: Vous allez voir dans les prochaines semaines des moments qui m’ont beaucoup émue, et qui oui, m’ont donné envie. Je suis un peu dans le même état d’esprit que Mehdi à ce sujet. Vivre ça devant les caméras, c’est quelque chose. Beaucoup de beaux moments sont à venir.

 

Naadei, si tu avais débuté en tant qu’animatrice, aurais-tu tout de même souhaité faire partie d’une aventure de téléréalité en tant que candidate par la suite?

Naadei: La situation est assez difficile à inverser, puisque les raisons pour lesquelles j’ai fait partie d’une téléréalité l’an passé, je les ai accomplies. J’ai passé tous les messages que j’avais à passer et ensuite j’ai eu les tribunes pour parler des trucs que je trouvais importants. Ça, pour moi, c’est quelque chose d’accompli. Je ne suis plus à la même place que je l’étais l’an dernier, donc c’est sûr que de faire partie d’une nouvelle réalité demain admettons, ça n’aurait pas la même valeur pour moi puisque j’ai déjà réussi à dire ce que je voulais dire.

Parmi les couples que nous connaissons pour le moment, lequel seriez-vous prêts à parier qu’il perdurera dans le temps?

Mehdi: Moi, j’aimerais chiller avec Sandrine et Samuel. Je pense que ça a l’air d’être un couple assez cool et je trouve qu’ils ont une belle énergie ensemble. C’est pas mal mon couple chouchou.

Naadei: En fait, je vais te dire la vérité, il se passe BEAUCOUP de choses entre ce que vous avez vu et ce qui se passe ici. Les cartes sont énormément brassées et c’est donc difficile pour moi de faire fi de toute cette information-là en répondant à ta question. Si j’avais un conseil pour toi, je te dirais de continuer d’écouter l’émission parce que ça s’en vient très intense!

Mehdi: C’est vrai! Tout d’abord, il y a trois nouveaux insulaires qui entrent dans l’aventure ce jeudi et ça va brasser. Et à partir de la semaine prochaine, il n’y aura que des émissions les dimanches soirs. Le contenu va donc être condensé et les choses vont se passer rapidement.

 

Justement, par rapport aux changements d’horaire et des cotes d’écoute qui ne sont pas aussi hautes que prévu, comment trouvez-vous la situation? Êtes-vous satisfaits du travail accompli?

Mehdi: Si tu savais, je reçois tellement de messages par jour… Plus ça avance, plus les gens sont émotionnellement impliqués. J’ai hâte que ça finisse tout ça pour que les gens recommencent à s’intéresser à moi! (rires)

Naadei: Je pense que c’est le genre de format où l’émission gagne à être connue. Je l’ai écouté la version US, et lorsqu’on m’a envoyé le premier épisode, c’était assez confrontant. Je n’étais pas nécessairement habituée à consommer ce genre de contenu. Maintenant, je me délecte de chaque épisode. Ma mère m’a même écrit lors de la diffusion du premier épisode de L’île de l’amour et m’a dit « Oufff ma choupine, je ne sais pas si je vais aimer ça. » Et là, elle m’écrit et veut absolument savoir si c’est vraiment de l’amour entre Benjamin et Arielle! Donc tu sais, plus les gens apprennent à connaître cette émission-là, plus elle va se tailler une place dans leur quotidien. En termes de chiffre, je m’en préoccupe très peu puisque je trouve qu’on fait de l’excellent travail. J’imagine que ça va se traduire dans les chiffres éventuellement.

 

Seriez-vous prêts à refaire vos bagages pour une deuxième saison l’an prochain?

Naadei: Pas avec Mehdi en tout cas! (rires)

Mehdi: Moi je serais super partant, c’est vraiment une super belle expérience. On a eu des hauts et des bas durant le tournage et ça a été vraiment enrichissant. On a rencontré plein de gens nice, l’équipe de production est incroyable, etc. Je le referais, c’est certain! Comme disait Naadei, c’est une émission qui mérite vraiment d’être connue. S’il y a une saison 2, ça va être bien établi, les Québécois vont savoir à quoi s’attendre donc ça va être encore mieux.

Naadei: Il faut savoir qu’il nous est arrivé péripétie sur péripétie sur péripétie durant le tournage et je pense que ça a vraiment soudé l’équipe d’une manière que je n’ai pas vécue ailleurs dans d’autres contextes ou dans d’autres tournages. Ça fait qu’on arrive à la fin de cette saison là et qu’on sent qu’on l’a tous portée ensemble, donc ça donne définitivement envie de recommencer l’an prochain.

Mehdi, quels sont tes plus gros défis par rapport à ton travail présentement?

Mehdi: Je pense que le plus gros défi est de faire rire, d’être taquin, tout en restant dans le respect. C’est facile d’entrer dans le gros jugement, et on est à une époque où il faut faire attention. Les gens sont facilement froissés, le public aussi. Il faut apprendre à connaître les gens. Ils disent « qui aime bien châtie bien »… Ça a donc été pour moi d’apprendre à les connaître, de voir quel type d’humour qu’on peut faire avec chaque personne. C’est dur d’être grinçant, mais « politically correct », respectueux, mais un peu « on the edge ». Je pense par contre que ça s’applique un peu à l’humour au 21e siècle en général.

Naadei: Ce qui est drôle, c’est que nous on dit tout ce que Mehdi dit lorsqu’on est seuls et qu’on écoute l’émission, mais il n’y a personne pour nous juger. Je n’aimerais pas avoir sa job, je trouve ça difficile! (rires)

Mehdi: J’ai regardé les émissions de Love Island de d’autres pays, mais chaque place a sa propre couleur en fonction de l’animation et de la narration. Le narrateur américain est différent du narrateur du UK et de l’Australie, c’était donc aussi un défi de trouver une forme de narration propre au Québec pour ne pas devenir une pâle image d’une autre. On voulait faire en sorte que L’île de l’amour soit l’une des meilleures versions au monde.

 

Dernière petite question crunchy: Est-ce qu’il y a des rapprochements qu’on ne voit pas à la caméra? Des insulaires qui se rendent en couple aux toilettes par exemple?

Mehdi: Je pense qu’il doit en avoir. Moi personnellement, quand je reçois le montage, je ne vois pas tout. Je vois juste les moments clés. C’est sûr que les caméras sont ouvertes, donc j’imagine qu’il y a des monteurs qui ont ta réponse.

Naadei: C’est certain que dans une production comme celle-là, le respect des candidats est hyper important. Oui c’est une téléréalité, oui les insulaires se sont embarqués dans quelque chose sachant qu’ils seraient filmés 24h sur 24h, mais on a quand même leur bien-être à coeur. Il y a des trucs qui sont faits pour rester entre eux. La production doit donc protéger ça pour leur garder des moments intimes.

 

Donc, si on comprend bien le message, il faut être à l’écoute des prochaines émissions puisque ça va brasser!

 

 

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