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L’homme qui aimait trop : c’est terminé après une saison
Crédit: Via Noovo

Après une première saison, c’est déjà la fin pour l’émission L’homme qui aimait trop. L’auteur de la série, Michel D’Astous, s’est confié à Hugo Dumas lors d’une entrevue pour La Presse.

Les téléspectateurs et téléspectatrices sont encore sous le choc d’avoir vu Nadira assassiner l’homme qu’elle aimait en pleine rue devant ses familles. Malgré tout, certains espèrent une suite à cette série. Hugo Dumas a mis fin aux spéculations en confirmant que c’était bel et bien la fin.

« L'homme qui aimait trop ne connaîtra pas de deuxième saison »

 

 

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« Sans son antihéros, vous comprendrez que L'homme qui aimait trop ne connaîtra pas de deuxième saison. C'est bel et bien fini. Au départ, ce thriller psychologique, que j'ai bien aimé, avait été imaginé comme une œuvre fermée, sans possibilité de suite. Sauf qu'en plein tournage, les deux auteurs ont fortement envisagé de ne plus liquider leur personnage central pour continuer l'exploration du polyamour dans un deuxième chapitre », a-t-il écrit.

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« Pour Nadira, l'abandon était impardonnable, c'était intolérable. Nous préparions ça depuis le début et on avait même montré l'arme de son frère [Reda Guerinik] dans le deuxième épisode », a lancé l’auteur.

« Il aurait fallu changer la fin, évidemment. Mais on aurait aimé ça, voir comment se vivrait le polyamour de Marc-Alexandre, si tout le monde embarquait. Ça aurait donné quoi? », a-t-il ajouté.

Puis, Michel D’Astous a clarifié sa vision du projet suite aux critiques du public : « Il ne fallait pas être moralisateur. Il ne fallait pas non plus excuser les comportements de Marc-Alexandre. Quand on expliquait le sujet de la série, on avait toujours l'air de défendre Marc-Alexandre, de justifier ses actions. Ç'a été dur de rendre cet antihéros crédible, sans trop le dégriffer ».

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D’autant plus, le réalisateur de la série, Yves Christian Fournier, dont Jean-Marc Vallée a été le mentor depuis son premier court métrage, s’est ouvert à Hugo Dumas également.

« Dans L'homme qui aimait trop, il y avait une part d'hommage à Jean-Marc, c'est certain. J'aurais aimé qu'il voie la série. J'ai même caché, dans le huitième épisode, une toune qu'il avait utilisée dans Big Little Lies […] Mais je suis très content de ce que j'ai offert, de ce qu'on est allés chercher visuellement avec notre modeste budget et de ce que les acteurs ont pu donner dans cette direction. J'ai fait de la télé que j'aime voir, sans aucun doute. Et pour moi, c'est primordial », a-t-il indiqué.

Rappelons que L’Homme qui aimait trop met en vedette Patrice Godin, Hélène Florent, Fanny Mallette et Nadia Kounda.

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La série qui compte 8 épisodes de 60 minutes s’ouvre sur un grave accident de voiture. Entre la vie et la mort, Marc-Alexandre Moisan (Godin) se retrouve à l’hôpital, inconscient, et ses proches se rendent bien sûr à son chevet… pour y découvrir que Marc-Alexandre mène une double vie. Eh oui, ses deux conjointes et sa nouvelle maîtresse se rencontreront aux urgences, soulevant toute une question : comment cet homme a pu passer les trois dernières années entre Montréal et Magog sans que personne ne soupçonne quoi que ce soit?

« Avec cette série, nous faisons une proposition plus audacieuse qui risque de soulever des discussions chez les téléspectateurs. Un sujet social délicat : le polyamour d'un anti-héros qui bouscule les conventions et risque de faire des dégâts autour de lui. Personne ne s'en sortira indemne, surtout pas lui. Nous sommes très heureux de vous présenter ce drame psychologique qui porte un regard oblique et décapant sur la famille et la fidélité conjugale » ont mentionné l’auteur et l’autrice Anne Boyer et Michel D'Astous.

Et vous, auriez-vous aimé une deuxième saison?

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