C’est dans le cadre d’une entrevue accordée avec Jean-Marie Lapointe en collaboration avec Josianne Desjardins pour le magazine La Semaine que le champion olympique, Charles Hamelin s’est ouvert sur sa carrière ainsi que sur le destin incertain de celle-ci.
En effet, celui qui a gagné la médaille d’or lors des derniers Jeux olympiques pour sa discipline qui est le patinage de vitesse s’est confié sur la fin de sa carrière qui est pour très bientôt.
« Quand tu gagnes, ça va bien, mais quand tu perds, tout va mal. Et c'est là que ça devient difficile de passer à travers ces [durs moments]. Avec ma famille, j'ai la chance d'avoir un équilibre que je n'avais peut-être pas avant et qui me permet de penser à autre chose que seulement le patin. Ça me donne un sentiment de rafraîchissement, car je réussis à avoir l'esprit tranquille et à me lever le matin avec ma fille. Depuis que j'ai un enfant, j'ai un meilleur focus », lançait-il, parlant des moments plus ardus de sa carrière.
« J'ai le sentiment du devoir accompli »
« J'ai le sentiment du devoir accompli. Avant de partir pour les Jeux, je me suis dit que j'allais revenir à la maison avec le sourire — que j'aie une médaille ou pas. Je me suis aussi dit que j'allais revenir avec les meilleurs souvenirs pour la fin de ma carrière olympique. Je l'ai déjà annoncé et je suis allé jusqu'au bout. J'ai voulu me challenger en 2018 pour voir jusqu'où je pouvais aller. Le fait d'avoir remporté la médaille d'or aux Jeux olympiques, c'est la preuve que j'ai tout donné. On a démontré pourquoi on était l'équipe numéro un au monde. C'est la plus belle fin de carrière que j'aurais pu demander. Je suis aux anges! Maintenant, je vais être content de regarder mes coéquipiers battre mes records », racontait-il par rapport à sa carrière.
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Hamelin a d’ailleurs confié aux journalistes qu’après les prochains Championnats du monde, il prend sa retraite!
« Il me reste un centimètre de porte à fermer et c'est pour les Championnats du monde. Après ça, je prends ma retraite. Je ne vais pas m'éloigner du patin pour autant, car j'ai une compagnie qui s'appelle Nagano Skate avec d'anciens patineurs — dont Éric Bédard et François Drolet. On a aussi un volet académique avec la compagnie. On fait des camps d'entraînement à travers le Québec et le Canada, et on enseigne aux jeunes débutants, mais aussi à ceux qui espèrent faire partie de l'équipe nationale », ajoutait-il.
« Il y a une phrase que j'aime beaucoup et que j'ai dite plusieurs fois. «Dans la vie, si tu aimes ce que tu fais, que tu as un rêve et que tu travailles fort chaque jour, tu peux accomplir n'importe quoi». Et en plus, si tu crois en toi, il n'y a aucune limite à ce que tu peux faire. Le patin, c'est un sport qui est très exigeant et, peu importe l'entraînement, ce n'est vraiment pas facile. Ça fait toujours mal aux jambes! J'ai appris à adorer la souffrance que j'avais sur la glace, car sinon, je ne serais pas là après 30 ans de patin! », relatait-il par rapport à sa vision qu’il a de la vie.
Nous souhaitons la meilleure des chances à l’Olympien lors des Championnats du monde qui auront lieu à Montréal du 18 au 20 mars prochain.