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Le Bonheur : François Avard répond aux critiques de Marc Cassivi

François Avard, l’auteur de la série Le bonheur, a répondu aux critiques du chroniqueur Marc Cassivi sur les plateaux de tournage de Tout le monde en parle.

La toute première scène de la série a suscité beaucoup de réactions chez les téléspectateurs. Lors de cette fameuse scène, on peut y voir le personnage de Michel Charette péter les plombs et traîner ses étudiants dans la boue.

Lors du tournage de TLMEP, « Sincèrement, on est chanceux. C'est sûr qu'il y a des réactionnaires par rapport à ça, mais ça apporte un vent de fraîcheur à bien du monde. Ils ont campé ça dans le milieu étudiant parce que François [Avard] et Daniel [Gagnon] sont des anciens professeurs. Ils savaient de quoi ils parlaient, c'est un métier drainant », a mentionné Michel Charette.

« Des médecins, des avocats, des concierges, n'importe qui a pu m'écrire pour me dire : Merci, ça fait du bien. Des jeunes, beaucoup de jeunes, sincèrement. Je pense qu'avec l'écoeurantite aiguë que l'on vit depuis 22 mois à cause de la pandémie, ç’a fait un bien collectif à tout le monde. Je suis bien content de la réaction des gens », a-t-il renchéri.

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Rappelons que le chroniqueur de La Presse, Marc Cassivi, a reproché à ladite scène de démontrer des idées préconçues sur les jeunes d’aujourd’hui en présentant « l'homme – surtout l'homme blanc hétérosexuel au mitan de la vie – comme une victime ».

À ceci, François Avard a répliqué, à TLMEP : « Mon métier en tant qu'artiste, c'est d'être quelqu'un qui met le doigt sur le bobo et qui emmerde les bien pensants. C'était ça dans le temps des Bougon, c'est encore ça maintenant. Marc, c'est une espèce de curé d'une nouvelle religion qui est le »wokisme». Une religion à laquelle j'adhère sur bien des principes, mais je ne la pratique pas, cet ost* de religion-là. J'y crois, mais je ne suis pas pratiquant », a-t-il déclaré.

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« Il y a des curés comme Marc qui veulent faire la leçon aux gens. Je trouve ça un peu malheureux. Ça me rappelle quand les curés ne pouvaient pas fourrer et qu'ils disaient aux gens de fourrer moins ou de fourrer d'une autre manière. Marc voudrait qu'on regarde la télévision d'une manière, qu'on l'écrive d'une manière, mais comme artiste, je ne serai jamais un fonctionnaire du scénario. On ne me dira pas : »Écris plutôt ceci, ou n'écris jamais cela» », a-t-il conclu.

Rappelons que l’histoire écrite par François Avard est centrée sur la quête du personnage qu’incarne Michel Charette, celle du bonheur. Le comédien joue le rôle d’un enseignant de français au secondaire qui est complèèèètement au bout du rouleau et qui décide de tout laisser derrière pour faire l’acquisition d’une fermette à la campagne. Oui, oui, Michel Charette dans une fermette, à la campagne! L’objectif du protagoniste est d’y mener une vie de rêve, de finalement acquérir le bonheur et la paix.

Et vous, quelles ont été vos premières impressions sur Le bonheur?

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