L’enquête sur la mort de Matthew Perry se poursuit plusieurs mois après son décès, alors que le département de police de Los Angeles continue ses recherches afin de remonter jusqu’à la source de la drogue responsable de sa mort. La Drug Enforcement Administration (DEA) et le Service de Police de Los Angeles (LAPD) collaboraient déjà afin de déterminer comment l’acteur s’était procuré la kétamine, identifiée comme l’élément clé de sa noyade accidentelle lors de l’autopsie, et pour découvrir la personne lui ayant fournie.
C’est maintenant le tour du Service de la Poste (USPS) de se joindre à l’enquête. En effet, les différentes forces de l’ordre tentent maintenant de déterminer si la drogue n’aurait pas pu lui avoir été envoyée par la poste.
Matthew Perry’s Death Being Investigated by United States Postal Service | Click to read more https://t.co/YNQXor9XDj
— TMZ (@TMZ) May 21, 2024
Bien que le LAPD ait clos son enquête initiale en janvier, à la suite des conclusions du rapport d’autopsie publié le mois précédent, les enquêteurs continuent de chercher des réponses concernant la drogue impliquée dans le décès de l’acteur. Selon TMZ, plusieurs personnalités d’Hollywood, en particulier celles ayant des antécédents de consommation ou d’abus de drogues, auraient été interrogées dans le cadre du dossier.
Rappelons que le 28 octobre 2023, l’acteur de Friends a été découvert sans vie dans son jacuzzi, dans le quartier de Pacific Palisades, à Los Angeles. Bien que les premiers rapports aient suggéré qu’il s’était noyé, l’autopsie menée par le médecin légiste a révélé que sa mort était due aux effets aigus de la kétamine.
Perry avait d’ailleurs mentionné, dans ses mémoires publiées en 2022, qu’il avait subi un traitement à la kétamine pour la douleur et la dépression, bien qu’il n’ait pas apprécié cette thérapie. Il semblerait qu’il avait repris une thérapie liée à sa santé mentale. Cette dernière mettait de l’avant l’utilisation d’infusion de kétamine. Toutefois, bien qu’il aurait eu recours à ce traitement plus un peu plus d’une semaine avant son décès, le rapport toxicologique mentionne que la concentration de drogue retrouvée dans son corps était largement supérieure à ce qu’elle aurait dû être.
Perry a mené un long combat contre la dépendance tout au long de sa vie, entrant en cure de désintoxication à 15 reprises. Il a également subi plusieurs opérations pour réparer les dommages causés à son estomac par l’abus d’alcool et d’opioïdes.
En 2018, il a failli mourir d’une perforation du tractus gastro-intestinal (tube digestif qui comprend la bouche, le pharynx, l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle et le gros intestin), ce qui l’a amené à passer plusieurs mois à l’hôpital et à subir une colostomie.
Cette expérience était d’ailleurs la principale raison de la fin de sa consommation de drogues et d’alcool.
Souhaitons que la vérité soit révélée et que ses proches puissent enfin en avoir le cœur net.