C’est un procès au civil qui s’avère fort émotif intenté contre Gilbert Rozon, alors que plusieurs femmes lui réclament des millions de dollars en marge d’allégations d’agressions sexuelles remontant à diverses périodes.
Ce fut particulièrement le cas hier (19 décembre), alors que la plus illustre des plaignantes, bien qu’elle ne demande aucune compensation financière à l’issue de ce procès, Julie Snyder, a témoigné.
Un témoignage visiblement solide, livré avec aplomb, de la part de Snyder, qui tenait à donner sa version pour étayer celles des autres victimes alléguées dans cette affaire.
Julie Snyder affirme qu’en 1991, Gilbert Rozon l’aurait agressée en se rendant dans son lit, «nu et en érection, les yeux exorbités, comme en transe», alors qu’elle logeait dans un appartement de fonction de Juste pour rire à Paris, rapportent La Presse et Le Journal de Montréal, présents lors du procès.
En sortant de la salle de cour, Gilbert Rozon a de nouveau nié les faits, pointant vers une poursuite en diffamation intentée contre Julie Snyder pour ses allégations émises à son émission La semaine des 4 Julie, sur les ondes de Noovo en 2020.
D’autres témoignages, encore plus complets et détaillant des comportements allégués s’échelonnant sur des décennies, ont aussi été entendus, notamment de Mary Sicari, une ancienne employée de Juste pour rire, ainsi que d’Anne-Marie Charette, Danie Frenette et Guylaine Courcelles.
Le procès au civil contre Gilbert Rozon se poursuit.