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Jessie Nadeau victime de harcèlement sexuel à New York
Crédit: Serge Cloutier

Jessie Nadeau partage la réflexion et la crainte de millions de femmes partout à travers le monde. Elle a abordé ce samedi une effroyable anecdote qui donne rien de moins que froid dans le dos.

S’étant envolée vers les États-Unis depuis deux semaines, installée à Manhattan tout récemment, l’ancienne finaliste engagée d’OD Bali a vécu ce que toute femme redoute : le harcèlement sexuel. C’est dans un taxi que cela s’est produit, alors que Jessie voyageait seule.

« J'ai hésité à vous partager ces lignes… mais je sens que je dois vous faire part d'une réalité que je sais pour un fait être loin d'être la seule à la vivre. Une des premières choses que j'ai faites en arrivant à New York a été de texter PH que je ne me sentais pas en sécurité. Mon chauffeur de taxi qui devait m'amener à mon AirBnB m'a rendue extrêmement mal à l'aise. Il devait avoir 45-50 ans, il pensait que j'en avais 20 […]. Il a flirté avec moi. En fait, ce n'était pas du flirt, mais du harcèlement sexuel. Il se demandait aussi pourquoi une jolie jeune femme venait seule à New York. C'est en voyant mon malaise que les choses se sont aggravées », raconte-t-elle.

 

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« Il a aimé ça, voir que je ne me sentais pas bien. Je me suis mise à avoir chaud et avoir mal au cœur. Je n'avais pas sur moi le pepper spray que mon beau-père m'avait donné en cadeau (cadeau reçu après qu'un homme ait tenté de m'agresser dans un stationnement à Vancouver). Je n'avais pas à portée de main mes clés pour les mettre entre mes doigts. Je lui ai demandé de baisser la fenêtre de la voiture parce que j'avais chaud, tout en essayant de prendre ses informations pour les texter à PH, au cas où il m’arriverait quelque chose. Sa réponse : »Oh, you're starting to really like me, right? I make you feel hot?». Il avait un regard de fou, noir, dégueulasse. À l'intérieur de moi, j'étais en mode panique. J'avais l'impression de revivre des situations que j'avais déjà vécues trop de fois », poursuit-elle, se remémorant l’inacceptable, en affirmant qu’elle s’était fait harceler de multiples fois dans sa vie, dans des contextes aussi banals que de se rendre à sa voiture.

« Certaines situations ont déjà tourné au cauchemar. Avant, je n'étais pas alerte aux red flags, parce que je ne connaissais pas encore les risques d'être une femme dans la société dans laquelle on vit. Je suis tannée en tabarn*c qu'on me dise de faire attention, qu'on me dise quoi faire ou quoi porter pour ne pas me faire violer », a conclu Jessie, en partageant une statistique stupéfiante dénonçant que presque la totalité des femmes adoptait « une stratégie pour se sentir en sécurité lors de leur déplacement. »

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