Jean-Philippe Perras et Patrice Godin étaient récemment de passage au podcast Franchement, un épisode dans lequel ils se sont ouverts sur les répercussions suite à l’interprétation de rôles de méchants à la télévision!
Vers le milieu de l’épisode, l’animatrice demande à ses invités s’ils avaient déjà eu peur de se faire associer à leurs personnages qui, si on prend par exemple Christian Savard dans L’empereur, n’étaient pas de bonnes personnes.
C’est à ce moment que Jean-Philippe a révélé que quelques acteurs lui avaient confié qu’ils ne désiraient pas obtenir le rôle pour cette raison spécifique.
«(…) Il y a beaucoup de gens qui ont passé l’audition pour le rôle de L’empereur et il y en a aussi qui ont refusé d’y aller parce qu’ils ne voulaient pas ça (…)», affirme-t-il.
L’acteur soutient qu’il respecte leur décision, mais qu’à son avis, ils ont passé à côté de quelque chose…
«(…) Tant qu’à moi, ils passent à côté de quelques chose, d’une opportunité de jouer quelque chose de tellement hot! (…)», lance-t-il, en expliquant cependant que chacun voit son métier et sa carrière comme il le veut.
Il continue en racontant que plusieurs personnes de l’industrie lui avaient dit qu’il s’agissait d’une belle opportunité, mais qu’ils se questionnaient sur les répercussions.
De son côté, J-P affirme qu’il n’avait jamais pensé à ça… jusqu’au milieu de la première saison.
De plus, il semblerait que pour le conjoint et père des enfants de Maripier Morin, il s’agissait aussi d’une opportunité de parler d’un mouvement important!
«(…) Je pense que l’opportunité avec ce rôle-là, pour moi, était vraiment plus grande et plus importante, aussi de parler de MeToo, d’une autre façon, de faire partie du discours sans être obligé de poster une opinion ou un commentaire sur les réseaux sociaux, mais de faire partie de piste de réflexion à travers notre métier, je trouve que c’est la plus belle affaire (…)», explique le comédien.
Cependant, l’amoureux de Maripier Morin affirme qu’après L’empereur, lui et son équipe ont refusé d’autres rôles dans le même genre que celui de Christian Savard.
«Et là, on a fait non! Là, pour moi, là, c’est trop (…) On a donné, on a raconté ce qu’on avait à raconter et on l’a bien fait, je pense, mais là, de retourner là (…)», lance-t-il.
Avez-vous eu de la difficulté à faire la part entre Jean-Philippe et son personnage de Christian Savard dans L’empereur?