Janette Bertrand était une invitée de marque à l’émission Ça finit bien la semaine, où elle a abordé plusieurs aspects de sa vie, notamment sa carrière, qui a souvent été critiquée malgré l’impact majeur qu’elle a eu auprès de plusieurs.
La grande dame, qui a contribué à démystifier de nombreux tabous, a confié lors de son passage au talk-show avoir ressenti beaucoup de peine en raison des critiques formulées à son égard au fil des années. Elle s’est ouverte sur ce sujet après que l’animateur Jean-Michel Anctil lui ait demandé comment elle se sentait face à l’amour et à la reconnaissance qu’elle reçoit depuis quelque temps.
«(…) C’est peut-être le temps de la récolte (…) Je me dis aussi, parce que là, c’est vraiment… c’est tard, remarquez. Mais comme on m’encense beaucoup, j’ai été beaucoup, beaucoup critiquée. J’ai été critiquée, par exemple, quand la télévision était faite avec l’élite. J’avais le courrier du cœur, c’était méprisable un courrier du cœur. Alors donc, que je reçoive des compliments… correct», témoigne en premier lieu Janette.
C’est par la suite que la coanimatrice Julie Bélanger a voulu savoir comment madame Bertrand avait vécu avec ces critiques.
«Ça m’a démolie. J’ai écrit une pièce avec Juliette Huot qui s’appelait : Dis-moi-le si j’dérange, c’était l’histoire d’une femme qui voulait se suicider et qui appelait son ex-mari, les enfants (…) Et il y a trois critiques le lendemain, une qui me démolit, les deux autres qui m’encensent. Bien, c’est celle qui me démolit que j’ai dit: Lui, il a compris. C’est ça, ne pas avoir d’estime. Alors, ce que je veux faire avec les vieux, c’est leur donner de l’estime d’eux-mêmes (…)», ajoute Janette en donnant un exemple de critique qui l’a touchée au fil des années, voulant aussi changer les choses pour sa génération.
Un autre moment touchant en compagnie de Janette, plus grande que nature, qui mérite amplement ces hommages.
