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Lors de son passage à La semaine des 4 Julie, l'humoriste Guy Nantel s'est défendu contre une (très) mauvaise critique reçue en marge du lancement de son nouveau spectacle.
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Effectivement, le nouveau one-man-show de Nantel, Si je vous ai bien compris, vous êtes en train de dire..., ne fait pas l'unanimité, et a reçu quelques critiques mitigées, dont une particulièrement désastreuse d'un journaliste du Devoir!
«Caché sous le masque bien mal ajusté de son alter ego, reconduisant les clichés et ajoutant à la mauvaise foi ambiante, il tient un discours tristement raciste, homophobe, transphobe, sexiste, classiste et âgiste», analysait en effet le journaliste Christian Saint-Pierre.
Bien évidemment, une critique qui a froissé Nantel.
«Le gars a le droit de pas aimer, mais ce que je n'ai pas aimé de sa critique, c'est que ce n'est pas une critique artistique. C'est une critique de l'homme en arrière et il dit que finalement mon personnage de scène est fortement apparenté à moi dans la vie. Et que les idées desquelles je fais de la promotion dans mon spectacle, c'est des idées que je défends dans mes livres ou bon, en politique», lance avec une certaine frustration Guy sur le plateau de La semaine des 4 Julie.
L'humoriste et ancien candidat à la chefferie du Parti québécois a d'ailleurs tenu à répliquer avec humour, en se payant une publicité dans... Le Devoir!
«Aujourd'hui, pour me faire plaisir, je me suis acheté une demi-page de pub dans @LeDevoir pour me payer la gueule... du Devoir. Et contre toute attente ça a été publié intégralement. Oui, c'est un gag qui coûte cher, mais y faut ben payer les gros salaires de leurs critiques», lançait avec humour et sans doute une pointe d'orgueil Guy Nantel.
Aujourd’hui, pour me faire plaisir, je me suis acheté une demi-page de pub dans @LeDevoir pour me payer la gueule... du Devoir. Et contre toute attente ça a été publié intégralement. Oui, c’est un gag qui coûte cher, mais y faut ben payer les gros salaires de leurs critiques.
pic.twitter.com/7nzpo1hlAO
— Guy Nantel (@NantelGuy) October 28, 2022
«Et vous serez à même de constater que @LeDevoir, contrairement à vous, vit bien avec la critique. Cordialement», avait alors répliqué quelques heures plus tard le directeur du Devoir, Brian Myles.
Et vous serez à même de constater que @LeDevoir, contrairement à vous, vit bien avec la critique. Cordialement, https://t.co/soXl4bulhi
— Brian Myles (@brianmyles) October 28, 2022
Selon vous, est-ce une tempête dans un verre d'eau?
Irez-vous voir tout de même le spectacle de Nantel?
