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Guy Fournier trouve qu’il a trop de minorités à la télé québécoise

Alors que la parité homme-femme était abordée à Tout le monde en parle ce dimanche et que Sophie Lorain a apporté un bémol à la discussion, Guy Fournier a profité de l’occasion pour écrire dans Le Journal de Montréal une véritable tirade en faveur d’une meilleure représentation de… la majorité des Québécois. Eh oui!

Dans un texte intitulé Sophie Lorain ne pouvait mieux dire, le chroniqueur écrit : « Quand je regarde notre télévision, en particulier celle de Radio-Canada, je trouve que les gens comme vous et moi cèdent graduellement la place à des personnages marginaux et à des histoires qui sont le lot d'une minorité plutôt que le lot de la majorité, plus silencieuse que jamais. » Unité 9, qui se penche sur le milieu carcéral des femmes, et Trop, qui porte sur la santé mentale, sont nommés à titre d’exemples censés faire regretter l’époque de La famille Plouffe.

« Est-il encore possible de produire une fiction qui ne compte pas un gai, une lesbienne, un bisexuel, un transgenre ou un queer? Chaque auteur se croit obligé d'écrire au moins une scène où deux femmes ou deux hommes s'embrassent. », ajoute Guy Fournier, qui n’est visiblement pas encore revenu du couple formé par les personnages d’Élise Guilbault et Sophie Prégent dans Cheval-Serpent. « La mode, la parité, l'obligation plus ou moins avouée de mettre en scène des personnages marginaux ou issus d'une minorité conduisent nos créateurs dans un cul-de-sac. », conclut-il.

Pourtant, c’est près de 1,5 million de Canadiens qui vivent avec un trouble bipolaire, une statistique qui augmente d’un bon million de personnes en incluant d’autres troubles de l’humeur. C’est plus de 3,5 millions de personnes qui sont homosexuelles. Des minorités statistiques, peut-être, mais ces millions de personnes ne peuvent-elles pas avoir une représentation dans nos séries de fiction? On a quand même vu Jean-Pierre Masson dans la peau de Séraphin pendant 15 ans, on peut aussi passer à autre chose, rendu là!

Pour lire la chronique au complet, c’est ici.

 

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