C'est à la fin du mois d'avril qu'on apprenait que l'ancien joueur de hockey Georges Laraque avait été hospitalisé après avoir contracté la COVID-19. Le sportif a témoigné de sa situation difficile en direct de son lit d'hôpital. Heureusement pour lui, son corps a pris le dessus de la maladie et il a pu retourner chez lui le 5 mai dernier. Ce mardi, il s'est entretenu avec Richard Martineau à QUB radio pour faire le point sur ce qui lui est arrivé.

Georges Laraque est d'abord revenu sur son diagnostic. Il a en effet attrapé le virus en faisant des courses pour des personnes âgées. « Je ne pensais pas que c'était aussi contagieux », a-t-il admis. À ce moment, l'ancien joueur de hockey ne faisait rien d'autre pour occuper ses journées, alors c'est simplement en allant à l'épicerie qu'il est tombé malade, faisant ainsi la preuve de la nécessité de respecter les mesures de la santé publique.

Reste que Georges Laraque a affirmé qu'il était contre le vaccin. « La raison pour laquelle je suis anti-vaccin, c’est que depuis le début des temps, le corps humain est une machine qui a été capable de combattre beaucoup de virus, qu’on a passé à travers notre humanité. La seule chose qu’on peut contrôler, c’est un corps sain », a-t-il déclaré.

Il a également ajouté que, selon lui, la bonne alimentation et l'activité physique étaient tout ce dont un corps avait besoin pour bâtir un système immunitaire solide. En d'autres mots, aucun vaccin ne serait meilleur que l'immunité développée par le corps lui-même après avoir contracté le virus.

Un point toutefois débattu par Richard Martineau, qui lui rappelle que la contraction naturelle du virus peut mener à la mort. À ce jour, ce sont en effet près de 347 000 personnes qui sont décédées de la COVID-19 dans le monde au cours des six derniers mois. Sans un vaccin pour contrer la propagation du virus, le bilan pourrait encore s'alourdir.

Par ailleurs, bien que l'opinion de Georges Laraque soit discutable, on est quand même loin des théories du complot auxquelles faisait référence Lucie Laurier.

Pour écouter l'entrevue complète, c'est ici.

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