Qui aurait pu croire au début de l'année qu'une jeune adolescente suédoise aurait su capter l'attention du monde entier sur les problèmes climatiques, alors que depuis des années la communauté scientifique urge les différents gouvernements d'agir. C'est toutefois ce qu'a fait Greta Thunberg. Du haut de ses 16 ans, elle a rallié des millions de personnes à cette cause qui nous concerne tous. Voguant de ville en ville sur son voilier, elle s'est même arrêtée à Montréal pour la marche mondiale de l'environnement qui a rassemblé plus de 500 000 personnes, dont de nombreuses vedettes, dans les rues de la métropole.

Comme l'indique le magazine TIME, « Thunberg n'est le leader d'aucun parti politique ni d'aucun groupe de défense. Elle n'est ni la première à sonner l'alarme sur la crise climatique ni la plus qualifiée pour y remédier. Elle n'est ni scientifique ni politicienne. Elle n'a pas accès aux leviers d'influence traditionnels : elle n'est ni milliardaire ni princesse, pop star ou même adulte. C'est une adolescente ordinaire qui, en invoquant le courage de dire la vérité au pouvoir, est devenue l'icône d'une génération. En clarifiant un danger abstrait avec une indignation perçante, Thunberg est devenue la voix la plus convaincante sur le problème le plus important auquel la planète est confrontée. » C'est pourquoi le même magazine l'a nommée personnalité de l'année, car elle a prouvé que même une personne ordinaire peut changer les choses si elle le veut vraiment. Avec sa fougue, sa frustration et sa conviction inébranlable, elle a éveillé dans le coeur de toutes les générations une envie d'agir, mais surtout chez les jeunes qui hériteront de cette planète.

Son cri d'alarme est peut-être encore vu comme futile par les climatosceptiques, mais il est certain que la vague Greta Thunberg n'a pas fini de faire vibrer le monde.

Pour lire le portrait complet du TIME, c'est ici.

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par Greta Thunberg (@gretathunberg) le

Page d'accueil