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Gregory Charles rend hommage à Marie-Soleil Tougas pour l’anniversaire de son décès
Crédit: Karine Paradis

Ce samedi, Gregory Charles offrait un spectacle pour le cinquantième de Ville St-Laurent. Alors que cette journée aurait dû être synonyme de célébration, le chanteur avait la tête à ailleurs, le cœur en deuil. Il y avait une raison bien évidente derrière sa mine basse, samedi : c’était le 10 août, soit la 22e année depuis le départ de son amie proche, Marie-Soleil Tougas. Celle-ci a perdu la vie dans un tragique écrasement d’avion en compagnie de son conjoint, le réalisateur Jean-Claude Lauzon.

Gregory Charles et Marie-Soleil Tougas ont partagé bien des moments ensemble et c’est dans un émouvant message, où il s’adresse directement à Marie-Soleil, que Gregory a voulu se souvenir de quelques-uns d’entre eux : « […] j’ai repensé à nos meilleurs moments toute la journée. Les Débrouillards, Chambres en ville, nos soirées de bouffe et de chansons […]. J’ai repensé à nos conversations éternelles sur la religion, sur le Québec, sur le futur de la planète. J’ai repensé à tous ces garçons qui me demandaient ton numéro de téléphone et qui étaient très intimidés à l’idée de t’appeler. »

Il se remémore tous les artistes musicaux qu’ils admiraient, la personnalité unique de Marie-Soleil et tout ce que son amie aurait accompli si la vie en avait voulu autrement. Il se penche aussi sur des événements passés, et combien il aurait voulu les partager avec elle. « Tu rirais parce que moi qui ai passé toute ma vie à enseigner aux garçons, c’est une fille que j’ai eue. […] Je te raconterais qu’on a fait Les Débrouillards après ton départ et qu’on y a découvert des jeunes talents comme Yan England et Karine Vanasse. Tu aurais été fière. »

On sent que le chanteur à la mémoire phénoménale a manqué la présence de son amie dans des moments plus difficiles de sa vie. « Tu aurais été là quand j’ai perdu ma mère. Et mon père », écrit-il simplement.

Il conclut en lui disant qu’il est certain qu’ils se retrouveront au paradis : « Je sais que tu ne croyais pas au ciel, mais moi, j’y crois, parce que ce serait trop con qu’on ne se retrouve pas un jour. Tiens en voilà une autre qu’on chantait ensemble : “Ça fait du bien de s’voir, ensemble dans un lieu d’espoir…moi j’crois en toi tellement fort, si on chantait encore.” J’oubliais. Tu voulais toujours que j’écrive des chansons, pendant qu’on faisait Les Débrouillards. Je l’ai fait, Marie. En pensant un peu à toi. »

Une belle preuve d’amitié…

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