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Goûchy Boy acquitté lors de son premier procès pour viol
Crédit: Serge Cloutier

Mercredi, le comédien Goûchy Boy a été acquitté d’avoir imposé une relation sexuelle sans consentement à une ancienne fréquentation, dont l’identité est protégée par le tribunal. Ugochukwu Chijoke Onyechekwa, de son vrai nom, devra retourner en cour en mai pour subir un deuxième procès dans lequel il est accusé d’agression sexuelle, de séquestration et de harcèlement envers une autre femme, a rapporté le Journal de Montréal.

Celui que l’on a pu entre autres voir dans les séries Unité 9 et Cheval Serpent faisait face à quatre chef d’accusation depuis l’an dernier dans ces deux dossiers distincts concernant des événements qui seraient survenus entre 2016 et 2018, à Brossard. L’automne dernier, le Service de police de l’agglomération de Longueuil avait publié un message à la population afin de trouver d’autres victimes potentielles du comédien. Le Service de police annonçait le lendemain que quatre autres potentielles victimes s’étaient manifestées.

La juge Dannie Leblanc a tout de même souligné le fait qu’Onyechekwa connaissait la date du procès — qui s’est tenu en février — depuis longtemps et qu’il n’a présenté ses alibis que la veille. Alibis qui consistaient en une facture de garage ainsi qu’une preuve qu’il a participé à une audition, mais la juge y aurait repéré plusieurs anomalies, des informations erronées ainsi que quelques incongruités.

« La carte de crédit utilisée n'est pas la même que sur [sa] déclaration de Visa. En plus, la liste des travaux et le millage enregistré sont clairement erronés. Avec ce manque de rigueur, comment la cour peut-elle être convaincue que la facture a été émise à 14h25? », a noté la juge, selon ce que rapporte le Journal de Montréal.

Pour se défendre, le comédien a expliqué qu’il aurait passé du temps avec la plaignante seulement trois jours plus tard que ce que celle-ci affirmait dans son témoignage. Dans sa version des faits, ils n’auraient pas eu de relation sexuelle à ce moment-là.

La juge Dannie Leblanc a tenu à dire que la plaignante était « confiante et en contrôle » et que sa version était « structurée, détaillée, sincère, fiable et irréfutable ». Malgré cela, le comédien a été acquitté puisque son témoignage a été considéré « plausible ».

L’avocat de Goûchy Boy s’est abstenu de commentaires, indiquant au Journal de Montréal que son client et lui n’ont « pas fini », alors que l’acteur doit comparaître pour un deuxième procès sur une autre victime, le mois prochain.

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