Finalement, Gilbert Rozon n’aura pas réussi à faire retirer les mots qu’il jugeait calomnieux de la poursuite intentée contre lui par le collectif Les Courageuses. Il y a quelques semaines, le producteur avait tenté de raturer les termes « prédateur sexuel » et « viol » du document déposé à la cour civile, qui est d’ailleurs toujours en attente d’approbation. Le Tribunal a évoqué le droit du collectif, mené par la comédienne Patricia Tulasne, à présenter ses arguments une fois la requête autorisée par la cour, peut-on lire dans La Presse.
Le millionnaire déchu avait déjà établi qu’il refuserait de dédommager le collectif, laissant présager qu’il ferait tout en son pouvoir pour mettre des bâtons dans les roues de ce mouvement initié par une vingtaine de femmes, qui allèguent avoir été agressées ou harcelées par lui entre les années 1982 et 2016. Selon ses dires, le magnat de l’humour serait victime d’un procès populaire.
À l’heure qu’il est, le fondateur de Juste pour rire tente toujours de se départir de ses actions.
À lire aussi :
Giovanni Apollo donne sa première entrevue depuis le scandale
Danielle Ouimet croit qu'Éric Salvail pourrait revenir dans l'œil du public
Agressions sexuelles: Hedley se retirera après sa tournée
Source: La Presse