C'était la première du film Les Barbares de la Malbaie ce lundi au Théâtre Outremont et toute l'équipe y était, entourée d'amis et d'acteurs de notre cinéma. Dans ce deuxième long métrage de Vincent Biron (Prank) écrit par Éric K. Boulianne, Marc-Antoine Rioux et Alexandre Auger, on suit Yves Tanguay, un jeune trentenaire aussi désagréable qu'irresponsable dont le brillant avenir en hockey s'est arrêté brusquement une décennie plus tôt, et son cousin adolescent JP, qui lui sert d'agent. Ensemble, ils vivront un road trip vers Thunder Bay, « le New York de l'ouest de l'Ontario », pour assister à un championnat qui devrait leur permettre à chacun de réaliser leurs plus grands rêves.

Plus un coming of age movie qu'un film de hockey, Les Barbares de la Malbaie a cette structure typique des histoires de road trip, dans lesquels les protagonistes se découvrent mutuellement et intérieurement au travers des épreuves qu'ils rencontrent sur la route. Philippe-Audrey Larrue-St-Jacques, pour qui il s'agit d'un premier rôle d'importance au grand écran, se montre convaincant dans le rôle d'Yves, qu'on apprend à maudire de plus en plus au fil du film, mais c'est le jeune Justin Leyrolles-Bouchard (Pieds nus dans l'aube), 15 ans, qui vole la vedette avec son talent brut.

Si l'on rit par moment, entre autres grâce aux aptitudes comiques de Philippe-Audrey et des combines qu'il revêt pendant une bonne partie du film, on est loin de la comédie pure. Les paysages désolés de Val-d'Or et de Thunder Bay en hiver sont pratiquement une métaphore de l'état d'âme des personnages, dont les vies sont en plein bouleversement. Malgré son aspect dramatique, Les Barbares de la Malbaie réussit à nous faire retrouver le sourire à la fin.

Le film met également en vedette Erin Marguerite Carter, Alexandre Landry, Jean-Michel Anctil, Vincent Graton et Marcel Leboeuf.

Les Barbares de la Malbaie prendra l'affiche le 22 novembre. Pour voir la bande-annonce, c'est ici.

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Crédit: Serge Cloutier

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