
Ciblé par de nombreuses critiques, le premier ministre affirme que sa gestion est trop souvent présentée de manière négative dans les médias. Une situation qui le pousse aujourd’hui à vouloir se faire plus discret quant à son exposition sur ceux-ci.
«(…) J’avoue que, pendant un certain temps, je faisais beaucoup de scrums (…) Et l’année passée, j’ai des gens autour de moi qui m’ont dit: Tu ne devrais pas faire des scrums à tous les jours, parce qu’il y a des nouvelles sur des sujets qu’on ne souhaite pas voir dans les médias, et souvent, c’est des réactions à des controverses (…)», lance-t-il, ajoutant qu’il déplore la façon dont sont faits les comms chez nous et qu’il n’a pas de réponse à la question: Comment fait-on pour que ce soit un peu moins négatif dans les médias?

«(…) C’est très négatif dans les médias à mon égard, donc je le vois. Comment on se sort de ça? Je ne le sais pas (…)», affirme-t-il, alors que Stéphan Bureau enchaîne en lui demandant si l’idée est de sortir de ce moment négatif.
«(…) Oui, mais en même temps, il y a toujours un nouveau sujet négatif (…) les médias sociaux cherchent des controverses pour intéresser les gens, donc on est beaucoup dans les controverses (…)», lance-t-il, affirmant que les médias s’empressent de rapporter les nouvelles négatives, alors que les positives reçoivent rarement la même attention.
«(…) C’est un peu frustrant, et on en vient à se demander: Comment on fait pour passer nos messages dans les médias? Honnêtement, ce n’est pas facile, c’est même très frustrant (…)», poursuit Legault, alors qu’on l’interroge ensuite sur la frustration qu’il éprouve dans sa relation avec les médias et la presse écrite.
«(…) Des fois, mon épouse est plus frustrée que moi, parce qu’elle, ça la choque (…)», lance-t-il, en expliquant que, de son côté, il tente de s’élever au-dessus de tout ça, même si cela l’affecte toujours un peu.
François Legault soutient qu’il est frustrant de voir les réussites passer sous silence, une situation qui, selon lui, influence négativement les sondages, l’humeur de ses députés et celle de ses employés.
C’est alors que Stéphan Bureau l’a confronté à une question directe: est-il un homme orgueilleux?
«Bah, je pense qu’on l’est tous (…) Je pense que je suis fier de ce que j’ai fait en affaires chez Air Transat, d’avoir bâti une compagnie aérienne. Je suis fier d’avoir bâti un parti politique, la CAQ. Je suis fier de m’être rendu comme premier ministre, et j’espère laisser à mes enfants un héritage. Et, dans ce sens-là, bien oui, je suis orgueilleux de ce que je vais leur laisser (…)», répond-il.

Malgré son impatience envers la manière dont les médias relaient l’information, Legault semble toujours déterminé à rester, comme le souligne Bureau.
S’il est venu en politique pour rattraper l’écart de richesse entre le Québec et le reste du pays, le premier ministre reconnaît que des défis persistent. Il se dit néanmoins excité par la direction que prend Michael Sabia chez Hydro-Québec.
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