François Bellefeuille et Katherine Levac sont les deux humoristes qui risquent de remporter le plus d’honneurs au Gala les Olivier, qui aura lieu ce dimanche. Interviewés par La Presse à quelques jours de la cérémonie, ils se sont confiés sur leur rapport à la popularité et à leur métier, ce qui a conduit celui qui est nommé pour son spectacle Le plus fort au monde à donner son avis sur un des prix qui seront remis ce week-end lors de la grande fête de l’humour.
« Meilleur vendeur ne devrait pas exister. Tu as déjà les plus grands avantages dans le milieu: les meilleures dates, des salles, toujours de l’ambiance dans ta salle. Je laisserais tomber cette catégorie-là. Tu es le meilleur vendeur, je n’en reviens pas qu’on en reparle. » a-t-il lancé, catégorique, quand il s’est fait demander quel trophée l’indiffère. Si on pense au tollé qui a suivi l’annonce des Oscars cet automne alors que l’académie voulait instaurer un prix pour le succès populaire, idée depuis abandonnée, l’humoriste n’est pas le seul à ne pas apprécier tout particulièrement ce genre de récompense!
En outre, si François Bellefeuille préfère le prix du Spectacle d’humour de l’année, il n’est pas confortable avec l’idée de faire voter le public pour l’Olivier de l’année : « L’Olivier de l’année est celui qui me fait le plus peur. En même temps, je ne suis pas contre le trophée, mais il me met mal à l’aise. Si je le gagne, je vais être content sans avoir fait l’effort de solliciter les gens à voter! Je ne m’imagine pas dire à mes fans de voter pour moi dans cette catégorie. On devrait plutôt faire un sondage, appeler 1 000 personnes. »
Peut-on nommer François Bellefeuille chef du jury, s’il vous plaît?