C’est ce matin qu’Éric Salvail devait comparaître au palais de justice de Montréal pour faire face aux trois chefs d’accusation déposés contre lui, soit agression sexuelle, harcèlement criminel et séquestration. L’animateur et producteur déchu était cependant absent, n’ayant pas l’obligation de se présenter, et était représenté par son avocat, Me Michel Massicotte.
Bien qu’Éric Salvail n’ait pas besoin à ce stade d’enregistrer un plaidoyer, son avocat a mentionné qu’il avait l’intention de plaider non coupable, rapporte La Presse, qui avait publié en octobre 2017 un dossier comprenant une dizaine de témoignages de victimes et de témoins allégués des inconduites sexuelles de l’accusé. Me Massicotte a également précisé au juge qu’il souhaite obtenir l’accès à des éléments supplémentaires de la preuve contre son client.
Éric Salvail doit toujours se soumettre à certaines conditions, principalement ne pas voyager à l’extérieur du pays et ne pas entrer en communication avec la victime présumée, qui aurait récemment lancé une campagne de sociofinancement dans le but de couvrir ses frais judiciaires dans une poursuite au civil.
L’affaire sera de retour en cour le 27 mars prochain.