Valérie Chevalier lance son deuxième roman, La théorie du drap contour – Entrevue exclusive HollywoodPQ
Karine ParadisEntrevue exclusive HollywoodPQ: Valérie Chevalier lance son deuxième roman, La théorie du drap contour.
Une envie irrésistible de sucré? Valérie Chevalier troque le rose bonbon contre le jaune soleil avec son deuxième roman La théorie du drap contour. Après 15 000 exemplaires écoulés de Tu peux toujours courir, on peut assurément dire que le deuxième bouquin de la belle était attendu de pied ferme par ses lectrices!
Hier soir, c’est du côté du restaurant Chambre à part, à Montréal, que les célébrations entourant la sortie de La Théorie du drap contour (qui sortira en magasin ce jeudi) avaient lieu! On a d’ailleurs profité de l’occasion pour aller piquer une jasette à la comédienne/animatrice/auteure/chroniqueuse/reporter/fiouffff!
Tu as vendu 15 000 copies de ton premier roman Tu peux toujours courir, est-ce que tu t'attendais à un tel engouement?
C'est vraiment fou! Je ne m'attendais pas à ça et c'est tellement une belle preuve de se dire qu'il ne faut pas lâcher. La première fois que j'ai envoyé mon manuscrit aux maisons d’éditions, j’ai fait face à plusieurs refus et plusieurs ne m’ont tout simplement pas donné de nouvelles. Le succès de Tu peux toujours courir, c’est un peu un pied de nez à ces maisons-là qui n'ont pas cru que c'était du bon travail et c’est surtout un bel exemple qu’il ne faut jamais douter de la qualité de ce que l'on fait parce qu'on a des refus! Amoureusement aussi c'est la même chose, il ne faut pas douter de nous parce que ça ne fonctionne pas tout le temps (rires).
Tu lances ton deuxième livre presqu’un an jour pour jour après le premier (qui a été lancé le 8 avril 2015)… une pas pire coïncidence!
C'est fou, hein! Je ne pensais jamais en publier un autre si vite. Le travail d'édition du premier s’était terminé en janvier-février l'année passée, donc j'avais déjà commencé à travailler sur celui-là quand le premier est sorti. Étonnement, tout s’est enclenché rapidement et aujourd’hui, lorsque je regarde en arrière je me dis: « Quand est-ce que j'ai eu le temps d'écrire ça? Je ne le sais tellement pas… ! » (rires) Il s'est vraiment écrit facilement… autant le premier je l'avais échelonné sur des années, là j'imagine qu'il y avait l'expérience de mon premier roman et de l'édition qui ont eu un impact, alors je savais un peu plus ce que je voulais comme produit final!
L’an dernier, tu me disais travailler sur un deuxième projet totalement différent de Tu peux toujours courir… est-ce que c’est ce roman dont tu parlais?
Oui! Je trouve qu'il est complètement différent parce que ce sont des courtes histoires qui arrivent au personnages principal Florence. Ce sont de petites scènes, des 2-3 pages à chaque fois, que tu peux consommer au gré de tes envies, arrêter et revenir! C'est un peu plus fragmenté comme histoire. Le premier livre était très bubbly, plus dans l'action, avec une narration alternée avec les deux filles. Les thèmes sont similaires, mais je trouve que dans la forme c'est assez différent du premier.
Et on reste tout de même dans la chicklit!
C'est sûr! D’ailleurs, c'est drôle la réaction par rapport à ce livre-là, car il y en a qui me disent: « C'est le fun, lumineux, j'ai tellement ri! », autant que d'autres me disent « Ayoye, c'est un peu déprimant, ça parle de peine d'amour, c'est triste! » Ça dépend dans quel état tu es quand tu le lis, c'est vraiment ce que je vois, car il y a les deux côtés du spectre. Moi je vois ça comme des histoires aigres-douces: toujours un peu de douceur et un peu de spicy aussi!
Parle-nous de la fameuse « théorie de l'amour du drap contour »?
J'avais envie de traiter de l'amour vraiment dans le plus beau et le plus dur aussi; ce que ça fait, la quête de l'amour aussi, dans l'idée qu'on se fait de ce que c'est. J'ai l'impression que tout le monde a sa théorie! Autant j'ai des amis qui sont ensemble depuis longtemps qui disent que, le couple, il faut que tu te battes et que tu travailles, que ça n’est pas une option de se laisser et il y en a d'autres que si tu sens que ça ne marche plus, tu dois partir de là, essayer d’autre chose! Je pense qu'il y a plusieurs philosophies, de façon d'aborder l'amour et le couple surtout. Florence a la sienne aussi et elle évolue, elle se dit: « Bon, je me suis peut-être trompée finalement! Le bonheur, ce n’est pas nécessairement d'être à deux et d'arriver à tout faire à deux, c'est commencer à être bien seul et y arriver finalement… Pas être victime de son célibat! » En même temps, pauvre elle, elle souffre beaucoup et elle a vraiment beaucoup de peine et de relations qui ne fonctionnent pas!
La Voix vient de finir, à quoi va ressembler ton horaire des prochaines semaines?
En fin de semaine, je serai présente au Salon du livre de Québec, vendredi soir et samedi en après-midi. Dans les prochaines semaines, j'ai plusieurs entrevues pour parler du livre. Aussi, je vais avoir un peu des vacances, pas complètement, mais ma charge de travail va changer un peu: elle va être moins chargée à Salut Bonjour! et j'ai des projets par-ci, par-là pour l'été mais je ne peux pas en parler... Ça va être un été plus relax, je viens d'avoir une année vraiment folle avec le livre, La Voix et Salut, Bonjour!
Qu'est-ce qui te donne confiance en toi?
Faire du sport, je me sens forte et invincible! Quand je fais du vélo ou que je cours, je me sens comme dans un film de boxe puisque je peux tout détruire: le monde m'appartient jusqu'à ce que, une demi-heure plus tard, j'aie de la misère à respirer (rires)!
Trois choses qui te rendent heureuse?
MANGER, être avec mes amies et le soleil! S’il fait beau, que je suis avec ma gang et que je mange, ma journée est VRAIMENT belle (rires).
Ton moment préféré de cette saison de La Voix?
Mmmm… c'est vraiment pas facile! J'ai vraiment eu un accès privilégié en passant beaucoup de temps avec les candidats cette année en étant avec eux dans les coulisses. Ça a vraiment été une belle chance, j'ai appris à les connaître et certains sont devenus des collègues!
Ma rencontre avec Mika c'était un beau moment, mais sérieusement cette année je trouve que les shows ont été vraiment impressionnants! Je ne chante pas dans la vie et à chaque soir de les voir avec des prestations aussi solides que celles qu'ils proposaient… toutes les fois où je rentrais travailler j'avais des frissons et j'étais touchée et émue par ce qu'ils faisaient.
Est-ce que tu avais un préféré?
C'est Charles [Lafortune] mon préféré (rires)!
Qu'est-ce qu'on serait étonnés de découvrir dans ton sac à main?
Je suis assez plate… des écouteurs, des revues, mon ordi, des collations parce que je mange tout le temps, un thermos de thé, des gloss, du parfum, des bagues. Une classique sacoche de fille!
On dirait que je suis dans un trip déco ces temps-ci!!! Je regarde des affaires de décoration, du genre l'habitation house et design art, je suis tout ça… je fouine et regarde des maisons de riche en Californie et je m'inspire avec des choses que je ne pourrai jamais me payer (rires)!
Noémie O’Farrell, je l'aime vraiment beaucoup! Elle est au théâtre Prospero présentement et elle joue à VRAK.TV, j'ai commencé à travailler avec elle et je l'aime full. Elle est vraiment cool, c'est une perle!
Quand te sens tu le plus sexy?
Quand je pars courir et que je m'habille en gym je me sens bien, mais c'est sûr que quand tu viens de te faire maquiller et coiffer un soir de direct à La Voix tu te sens comme une princesse.
Un gros MERCI à Valérie pour son temps et voyez toutes les photos du lancement de La théorie du drap contour plus bas en galerie…
Psssst! ON A HÂTE DE LE LIRE.
À lire aussi:
Valérie Chevalier en 13 questions – Entrevue HollywoodPQ
Valérie Chevalier, superbe au naturel!
Crédit photo: Karine Paradis