Our Lady Peace prépare de la nouvelle musique et est en amour avec Montréal – Entrevue exclusive HollywoodPQ
VirginieEntrevue exclusive HollywoodPQ: Our Lady Peace prépare de la nouvelle musique et est en amour avec Montréal.
Après avoir eu la chance de rencontrer les vedettes de l’heure de la pop (Charlie Puth, Tyler Shaw, Shawn Mendes…), on est redevenus des ados en rencontrant Raine Maida de Our Lady Peace à l’International de montgolfières de St-Jean sur Richelieu.
Le chanteur de la formation nous a reçu backstage, quelques minutes avant leur spectacle. C’est assis derrière la scène, avec ses fils courant à l’entour de nous et voulant prendre des selfies avec papa, qu’on a pu jaser nouvelle musique, médias sociaux et Montréal avec Raine Maida.
HollywoodPQ: Qu’avez-vous fait cet été?
Raine Maida: On a été un peu en tournée, on a fait quelques festivals. Et on a enregistré un peu de musique!
Est-ce que ça veut dire qu’on attend de la nouvelle musique pour bientôt?!
Oui! On pensait qu’en ce moment, on en aurait déjà. On est un peu en retard, on essaie juste de bien faire ça pour que ça plaise à tout le monde.
Sentez-vous de la pression à produire de la nouvelle musique régulièrement, à une certaine fréquence?
Pas de la part de l’extérieur, mais de nous-mêmes. On a l’impression qu’on n’a pas sorti de nouveau matériel depuis longtemps. On essaie. On a enregistré environ 40 nouvelle chansons, mais on veut s’assurer que c’est bon, que ça nous représente bien. C’est ça, la vraie pression. Quand tu vas en profondeur dans quelque chose, et que tu veux bien faire ça. On retourne à nos débuts, aussi. C’est difficile à faire.
Vous avez vraiment une belle relation avec la ville de Montréal. Peux-tu nous en parler un peu?
On est de Toronto, on a commencé là. C’était petit, on avait plusieurs fans qui sont devenus des amis, mais on trouvait que ce n’était pas ça qu’on voulait vraiment faire. Alors un de mes amis est venu ici étudier à McGill, et à temps partiel il travaillait pour DKD, un promoteur qui nous bookait à toutes les fins de semaine. À chaque fin de semaine, on venait à Montréal. On n’avait même pas encore de CD. On jouait dans des bars miteux pendant environ un an et personne ne nous connaissait, mais on avait beaucoup d’affinités avec la ville. Et ma mère est née ici, alors j’ai toujours aimé Montréal.
Ensuite, on a eu un contrat de musique. On avait fait la première partie de I Mother Earth et je m’en souviens encore, c’est un highlight de ma carrière. On avait un lien si spécial avec Montréal, on l’a encore.
À quand remonte ta dernière visite à Montréal?
Chantal (Kreviazuk, sa femme) et moi avons un nouveau projet, nommé Moon VS Sun et nous étions à Montréal il n’y a pas longtemp au théâtre Corona. Le show était incroyable. Personne ne savait qui on était à cause du nom, mais c’était fou. Vous, les Québécois, vous avez tellement une façon différente d’apprécier les arts.
Avec la popularité grandissante de la musique pop et indie, où est la place du rock maintenant?
C’est un cercle, n’est-ce pas? Ça arrive et ça repart. Dans nos têtes, je crois qu’on a l’impression que le rock revient. C’est pour ça qu’on retourne à nos racines. On espère qu’on a raison!
Mais le rock n’est pas mort, n’est-ce pas?
Ce ne sera jamais mort. Tous les genres de musique doivent être innovateurs. Tu ne peux pas toujours faire la même chose. Même si je dis qu’on retourne à nos racines, ce qu’on fait, mais on essaye quand même d’infuser de nouveaux éléments modernes. C’est ça le réel défi.
Y a-t-il un avant-après la séparation avec Jeremy Taggart, votre batteur, il y a quelques années?
Pas vraiment. Jeremy n’avait pas rapport dans l’écriture de la musique. C’est différent d’avoir plusieurs batteurs à nos spectacles. Mais comme j’ai dit, le nouveau batteur sur la nouvelle musique, c’est retour à nos sources. C’est habituellement Steve (Mazur) et moi, assis en studio. On demande parfois de l’aide à Duncan (Coutts), et il a des idées. J’aime la créativié du processus, et je suis toujours inspiré. C’est parfait.
Je parlais justement de ça aujourd’hui, c’est drôle! On a des fans qui nous disent que si ça ne sonne pas comme Spiritual Machines, que ce n’est pas bon. Y’en a d’autres qui disent que ça doit sonner comme Naveed. Mais on a aussi des fans qui nous ont découverts avec Gravity, qui sont plus jeunes, et ils n’aiment que ça. On ne veut pas prendre de parti, c’est nous qui doit décider. On ne peut pas se laisser emporter par ça.
Vous êtes sur Twitter et Instagram. Est-ce que c’est quelque chose d’important pour vous?
Pas vraiment… C’est l’fun, mais je ne pense pas qu’on est vraiment là-dedans. On a évolué avant leur apparition. J’en apprécie la valeur, j’aime l’idée de connecter. Des fois, avant un show, je vais demander aux fans quelle chanson ils veulent entendre et je vais inclure ça. Pour ça, c’est cool! Mais je n’ai pas de temps pour ça. J’aime mieux passer mon temps à écrire des chansons.
Quel est ton essentiel de tournée?
Si tu avais à aller à un festival, qui seraient tes têtes d’affiche de rêve?
Probablement Jeff Buckley. J’aime Alt J aussi. Mes enfants écoutent du Rise Against the Machine et les Beastie Boys, alors je les redécouvre et c’est cool.
Avez-vous déjà eu une interaction cool sur les réseaux sociaux avec une autre célébrité?
On a joué avec Matthew Good y’a pas longtemps. On ne se connaissait pas beaucoup, mais on a connecté à ce spectacle-là. On a commencé à s’écrire et s’envoyer des photos sur les réseaux sociaux. C’est l’fun pour ça, j’imagine.
Si Our Lady Peace avait à colalborer avec un autre artiste, qui est-ce que ça serait?
J’adore Lana Del Rey. Je viens juste d’entendre sa nouvelle chanson. J’aime tellement ça, ça sonne comme du vieux Lana Del Rey, même si elle n’a que deux albums. C’est une de mes préférées.
Quelle est la chose la plus folle qu’un fan ait fait pour vous?
Souvent, des fans me font signer sur leur bras. Et après, je me rends compte sur les réseaux sociaux qu’ils se sont fait tatouer ma signature.
Un gros merci à Raine Maida pour son temps à l’International des montgolfières de St-Jean sur Richelieu. Vous pouvez suivre Our Lady Peace sur Facebook, Instagram et Twitter, et trouver leur musique ici.
Psssst! La chanteuse Chantal Kreviazuk et Raine Maida ont célébré la Fierté Montréal dimanche dernier, aux côtés de Justin Trudeau et sa femme Sophie: très cool!
« Proud to join Sophie &@JustinTrudeau @FierteMTLPride yesterday. #tolerance #equality »
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Crédit photo: Karine Paradis