Michael Ironside joue les bad ass dans Turbo Kid et nous parle de son amour de Montréal – Entrevue exclusive HollywoodPQ

Entrevue exclusive HollywoodPQ: Michael Ironside joue les bad ass dans Turbo Kid et nous parle de son amour de Montréal.

Turbo Kid pique la curiosité depuis ses premiers balbutiements! En avril 2014, on a eu la chance d’aller faire un tour sur le plateau de tournage et de rencontrer les acteurs en vedette dans cette comédie d’action qui se déroule dans un univers post-apocalyptique. On a d’ailleurs pu s’entretenir avec le bad ass du film, Zeus, interprété par l’acteur américain Michael Ironside, qui nous a aussi révélé que Montréal était sa ville préférée dans le monde entier!

La première canadienne de Turbo Kid aura lieu au Festival International de films Fantasia le 23 juillet prochain au Hall Building de l'université Concordia en présence de Laurence Leboeuf, Michael Ironside et Munro Chambers ainsi que les scénaristes et réalisateurs Anouk Whissell, François Simard et Yoann-Karl Whissell et des artisans du film.

Michael Ironside, vous jouez toujours les méchants dans les films!

Pas toujours… Habituellement, dans les films à gros budgets, je joue les méchants, parce qu’on me paie une grosse somme d’argent pour le faire! Ainsi, je peux jouer différents rôles plus intéressants dans des films à petits budgets, comme des prêtres, des enseignants, etc. Je joue les vilains pour pouvoir jouer les gentils!

En quoi le personnage de Zeus dans Turbo Kid, qui est vraiment bad ass, est différent des autres méchants?

Je ne sais pas s’il est méchant. Hummm… il est certainement plus poli. Il est du genre à dire: « Comment vas-tu? Je m’excuse, mais je vais devoir te tuer! » Il ne jure pas… Il est poli, oui. Il est fait comme ça intérieurement, je crois. En quoi est-il différent? Il est définitivement plus âgé… parce que je suis plus âgé (rires). Il est drôle et intéressant! En fait, c’est un problème intéressant que j’ai tant de mal à répondre à la question, parce que vous pourrez vous faire votre propre idée à la fin du film, lorsque vous le verrez! Je ne veux pas vous gâcher la surprise. Zeus est comme un prof psychopathe qui dirait: « Je suis ici pour vous aider, alors je vais vous tuer pour ne pas que vous mouriez empoisonné! »

Il est la métaphore d’une société corporative. C’est la meilleure façon de l’expliquer. Vous savez, les grosses compagnies, elles ne pensent qu’au profit. C’est ce qu’il représente. Il est l’épitome de la personnalité corporative qui a mal tournée.

On a remarqué que vous aviez toujours avec vous un bâton de golf sur le tournage du film, est-ce votre arme spéciale?

Je tue les gens avec ça! C’est un peu l’idée. Je tue la mère du garçon (The Kid) avec mon bâton de golf!

Lorsqu’ils vous ont approché pour Turbo Kid, qu’est-ce qui vous a fait dire oui?

Je traite tous les films de la même manière. Premièrement je lis le synopsis, ensuite je rencontre le ou les réalisateurs, je regarde qui jouera dans le film et finalement le budget. Pour Turbo Kid, l’histoire était juste siiii brillante! Tellement drôle. Les réalisateurs (Anouk Whissell, François Simard et Yoann-Karl Whissell) étaient tellement entousiastes et reconnaissants de pouvoir faire ce film, ce qui n’est pas toujours le cas. Parfois, les réalisateurs pensent en terme de « tout m’est dû ». Mais pas eux! C’était un charme de se lever le matin et d’aller travailler grâce à eux! Et l’histoire est du pur génie. Entre la réalité et la bande-dessinée… L’équilibre y est très très étrange. J’adore tout simplement l’histoire de Turbo Kid!

Aussi parce que c’était tourné à Montréal…

Montréal est ma ville préférée dans le monde! J’ai eu une maison ici pendant 27, presque 30 ans!

Est-ce que les gens vous reconnaissent dans les rues de Montréal?

Oui, je vais manger chez Schwartz, ils me connaissent bien! C’est un peu partout la même chose, on me reconnaît partout où que j’aille. Mais les gens n’osent pas vraiment m’approcher, parce qu’ils croient que je suis bad ass (rires)!

On doit l’avouer, vous nous avez fait peur sur le tournage de Turbo Kid dans la peau de Zeus!

Oh! Mais ça fait partie du personnage, je ne suis pas comme ça! J’ai des filles comme vous, je fais la ligne lorsque je vais aux toilettes comme tout le monde… (rires).

Vous avez tourné avec Laurence Leboeuf, qui joue Apple, comment l’avez-vous trouvée?

J’aime beaucoup son travail. Vraiment! Elle est aussi très drôle. Je l’ai regardée jouer dans ses autres scènes et elle est sincèrement très très bonne… ils sont tous bons!

Laurence est très populaire au Québec!

Ah oui? Elle est franchement attirante oui, et she’s got her chops together! Je la verrais bien devenir très très connue! En fait, nous sommes un groupe tout à fait spécial. Les réalisateurs et producteurs ont fait une job merveilleuse. Nous voulons tous être ici. Personne n’a la grosse tête. Munro Chambers est EXCEPTIONNEL! Il fait ce travail depuis si longtemps et il est très professionnel. Laurence est plus que sweet et ce n’est pas une façade: elle est très talentueuse, intelligente et préparée! Les deux Australiens sont supers aussi, Aaron Jeffery et Edwin Wright. Edwin n’a pas de dialogue dans son rôle de Skeletron, et il joue ce personnage incroyable sans parler. Je crois qu’au départ, il était supposé être simplement en arrière-plan, mais il est devenu un personnage en soi, quelqu’un avec qui je pouvais interagir. C’était comme travailler avec un mime. Il est merveilleux, j’ai eu beaucoup de plaisir! J’aurais simplement aimé qu’on ait plus de temps et surtout plus de BEAU temps! Il faisait quelque chose comme 27 degrés hier et aujourd’hui il fait moins 7. Et il a neig! Le 16 avril, c’était la fête de mon frère, il a neigé. C’est ça, Montréal, it’s retro!

Qu’est-ce que vous faites avec l’eau dans le film?

L’eau est polluée, donc je crée de l’eau avec des gens. Je prends le corps des gens et je les mets dans un mélangeur et je les rends en eau. C’est mon truc (sourire)! Parce que le corps est un système naturel de filtration… et tout est pollué. Je vends de l’eau aux gens, c’est la source de mon pouvoir, rendre les gens en eau.

Rendez-vous le 24 juillet au matin pour toutes les photos de la première de Turbo Kid ainsi que la critique du film!

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Crédit photo: Karine Paradis